George Clooney, un avocat aussi brillant que cynique, dans « une cruauté intolérable ». Imagine / Alphaville
Publié le 30 janvier 2025 à 17h50
EN 2003, la réputation des frères Coen est bien établie. À leur planche de chasse, il y a déjà Fargo,, Le grand lebowski,, Frottement,, Le coiffeur… Cruauté intolérable est alors l’objet d’un gros malentendu: le court bruit que les cinéastes du Midwest ne savaient pas comment résister aux sirènes de l’argent (Cruauté intolérable est toujours leur plus gros budget à ce jour – 60 millions de dollars, deux fois plus queAvé César!) et s’est engagé dans une comédie romantique vulgaire. Il faut dire que l’affiche reprend paresseusement les codes, avec ses deux étoiles de pose. Quant aux fans de la romance, ils ne comprennent rien sur ce jeu de massacre cynique. Résultat: Le film est évité et entraîne toujours une réputation de parenthèses mineures dans leur filmographie. Il s’agit cependant d’un petit chef-d’œuvre d’hommage sauvage à l’âge d’or de la comédie américaine. Voici pourquoi, en cinq points.
Cette comédie Screwball (dans la comédie française et farfelue) dans le monde des avocats spécialisée dans le divorce, avec sa corde, ses faibles coups de sucre et son insolence très caricaturée est un petit théâtre de sophistication (la photo de Roger Deakins et la musique de Carter Burwell sont splendides), une farce ludique très charmante dans les coulisses d’Hollywood. Nous en voulons plus.
Le casting est amendement: George Clooney Cabotine à merveille dans le digne successeur de Cary Grant et nous sommes, comme lui, admirant devant le génie de Marylin / Catherine Zeta-Jones en faux ingéré dans le venin doux, la moitié de Katharine Hepburn, Half Barbara Stanwyck. Leurs joutes et leurs implications pleines de miel savourent comme des spécialités épicées.
Catherine Zeta-Jones et Julia Duffy, dans une comédie intelligente et brillante. Imagine / Alphaville
Après s’être baigné dans l’esprit de sérieux des tribunaux de cinéma, avec ses meurtres sordides, ses couples en crise et ses stands politiques (Saint Omer, anatomie d’une chute,, L’essai Goldman…) Nous respirons un peu: c’est léger, vivant, drôle … mais pas aussi inoffensif que vous le pensez.
Parler du divorce et des actes de procédure est le faux nez que le Coen a mis pour faire l’essai drôle de l’industrie du cinéma et de sa cuisine arrière, sur les hauteurs de Mulholland Drive. Beaucoup moins sombre que Barton Fink : Tout est le drame, les prétextes, la caricature; Tout est une question d’argent, surtout. Longtemps avant Avé César!Le Coen a aiguisé leurs couteaux …
Cette tension de Norgay, la première Sherpa ayant grimpé l’Everest, invoque pour se qualifier en tant qu’homme dans l’ombre un partenaire embarrassant; que nous créons un magazine intitulé de tous les côtés Vivre sans intestins ; Envoyons-nous au milieu de la cour les poèmes que nous avons déclarés la veille lors d’un dîner romantique, tout est intelligent, tourbillonnant. Cela semble simple mais c’est avec un cordon. Ah! et un fait amusant, Carrie Fisher (princesse Leia de Star Wars) a participé à la relecture du scénario. Preuve que … la force est avec Cruauté intolérable !
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