Cinq questions sur les agents de sécurité étrangers qui seront impliqués dans la protection des Jeux olympiques et paralympiques
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Cinq questions sur les agents de sécurité étrangers qui seront impliqués dans la protection des Jeux olympiques et paralympiques

Près de 1 800 agents de sécurité étrangers d’une quarantaine de pays participeront à la sécurisation des Jeux. Une forme d’entraide habituelle dans le cadre d’événements internationaux.

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Les forces de la Garde civile espagnole font partie des 1 800 personnels de sécurité étrangers déployés en France pour superviser les Jeux de Paris. (ARTUR WIDAK / NURPHOTO / AFP)

Sécurité maximale. Les Jeux de Paris mobiliseront déjà près de 35 000 policiers et gendarmes et 18 000 militaires français, et ils ne seront pas seuls. Des agents de sécurité étrangers du monde entier ont déjà commencé à arriver en France pour contribuer à sécuriser le plus grand événement sportif du monde, avec plus de 15 millions de visiteurs attendus. D’où viennent ces agents ? Pour quelles missions seront-ils mobilisés ? Franceinfo fait le point.

1 Combien d’agents étrangers sont mobilisés ?

Ils ne constituent qu’une fraction des personnels mobilisés. Environ 1.800 renforts internationaux seront mobilisés en France cet été, sous la supervision de la Coordination nationale pour la sécurité des JO, selon le ministère de l’Intérieur à franceinfo.

Ces agents proviennent d’un « quarantaine » des pays partenaires, selon le ministère. Parmi eux, 31 États européens, ainsi que des nations d’autres continents, comme la Corée du Sud ou le Qatar.

2 Où seront-ils déployés ?

« Un grand nombre d’entre eux seront déployés dans les gares, les aéroports et autour des 39 sites olympiques et sportifs. »précise le ministère de l’Intérieur.

3 Comment ont-ils été sélectionnés ?

Pays participant à cette opération « ont été identifiés par le réseau des services de sécurité intérieure du DCIS (Direction de la coopération internationale en matière de sécurité)« explique le ministère de l’Intérieur. Parmi les critères étudiés, « expertise et (LE) un haut niveau de compétence technique correspondant aux besoins exprimés par les directions, unités et services de sécurité intérieure français ».

4 Quelles compétences étaient requises ?

Parmi les personnels de sécurité dépêchés en France, on compte notamment : « de nombreux spécialistes étrangers » comme « des équipes canines spécialisées dans la recherche d’explosifs, ainsi que des experts dans la lutte contre les drones, les gardes-frontières, spotters (observateurs chargés de détecter les comportements suspects)des démineurs, des cavaliers et même des motards »précise le ministère de l’Intérieur.

Même s’ils agissent à la demande de l’État, ces agents étrangers ne disposent pas de prérogatives judiciaires lorsqu’ils agissent sur le sol français, et ne pourront pas procéder seuls à des interpellations ou des contrôles. Ces renforts seront donc « systématiquement par paires » avec les forces de sécurité intérieure françaises, souligne le ministère de l’Intérieur.

5 Pourquoi la France a besoin de ces agents ?

Le ministre de l’Intérieur souligne que la pratique est courante. « Tous les grands événements internationaux dans tous les pays du monde le font. (…) Il est normal d’avoir des policiers, des gendarmes, des agents de la sécurité civile, des démineurs de pays étrangers pour aider lors du plus grand événement du monde »a souligné Gérald Darmanin sur franceinfo le 15 juillet.

En réalité, la France a déjà bénéficié de ce type de dispositif lors de plusieurs événements. Ce fut le cas par exemple lors de l’Euro 2016 avec 180 policiers de 23 pays, ou encore lors de la Coupe du monde de rugby 2023 avec 160 policiers et gendarmes européens. La France elle-même envoie des agents à l’étranger lors d’événements internationaux, comme pour la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, où 220 gendarmes et gendarmes ont été déployés. observateurs tricolores.

Gérald Darmanin souligne également l’intérêt de cette présence pour les équipes étrangères et les touristes. « aider les équipes nationales à bien se développer, à avoir des contacts avec les policiers et gendarmes de leur pays, mais aussi les spectateurs, qui peuvent rencontrer des gens qui parlent leur langue »a souligné le ministre sur franceinfo.

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