Cinq journalistes de la rédaction de France Télévisions ont été « dentelé » jusqu’au 8 juillet par leur direction, pour avoir signé une tribune appelant à un « front commun contre l’extrême droite », a-t-on appris vendredi auprès de la direction.
Ces cinq journalistes « ne traite plus des sujets qui couvrent la campagne » électoral, mais ils « sont dans les délais »a précisé France TV, qui leur reproche de ne pas avoir respecté le guide des bonnes pratiques professionnelles prônant la neutralité politique.
Mercredi, ces cinq membres qui se réclament de la Société des journalistes (SDJ) de la rédaction nationale de France 3, avaient signé une tribune de 90 médias, dont Mediapart ou L’Humanité, appelant à « front commun » contre l’extrême droite qui menace, selon eux, » liberté de la presse « .
« Cet appel à voter s’avère incompatible avec le traitement de la campagne électorale sur l’ensemble des médias de France Télévisions »les intéressés en sont informés, selon le courrier de la direction dont l’AFP a eu copie. « Il en va de l’image d’impartialité de la rédaction de France Télévisions »ajoute le mail.
Selon la direction, cette SDJ n’est plus représentative depuis la fusion de la rédaction.
Le SDJ de la rédaction nationale de France Télévisions, qui regroupe les journalistes de France2 et France 3, avait indiqué, sur le réseau social « demandé » et puis je n’ai pas « pas signé ce forum ».
L’un des cinq journalistes a déclaré à l’AFP «condamner l’interprétation fallacieuse de la direction». « Nous ne soutenons aucun parti politique dans cette enceinte mais nous mettons en garde contre les dangers que peut courir la liberté d’information en cas de victoire de l’extrême droite ». «Cette réserve est discutable sur le fond et la forme».