Divertissement

Cinq films vraiment terrifiants que vous ne devriez pas regarder avec des enfants

À l’approche d’Halloween, la tentation de faire des films d’horreur se fait souvent sentir, juste pour se laisser secouer par des sensations agréables et fictives. Certaines d’entre elles sont réservées exclusivement aux adultes de par leur thématique, leur ambiance ou leur réalisme. Ils puisent souvent leur inspiration dans la vie réelle au point d’alimenter les cauchemars et de faire presque regretter de les avoir regardés malgré leurs qualités.

Attention, nous ne parlons pas ici de longs métrages comme Prestidigitation, Sinistre et même dans une certaine mesure Sourire 2 Ou Terrifier 3. Ce que recommande 20 minutes ci-dessous est vraiment dérangeant et même traumatisant. Cette liste est évidemment subjective. Vous êtes prévenu.

« Funny Games » : Quand l’horreur s’invite chez nous

C’est sans aucun doute le film le plus traumatisant que j’ai jamais vu. Jeux drôles (1997) de Michel Haneke est aussi fort dans sa version autrichienne que dans son remake américain de 2007. Deux jeunes gens propres arrivent dans une famille ordonnée – maman, papa, bambin – pour leur imposer un jeu mortel. Michel Haneke interroge le totalitarisme mais surtout le rapport que le public entretient avec la violence. C’est à la limite du durable et pire quand on le revoit et qu’on sait ce qui va arriver aux personnages qui ne demandent rien. Les deux versions sortent en salles ce mercredi. Oserez-vous y aller ?

« Irréversible » : À l’envers ou à l’endroit, c’est le traumatisme

À l’envers (raconter l’histoire en commençant par la fin) ou à l’endroit, Irréversible (2002) de Gaspar Noé est l’exemple parfait du cauchemar d’adulte. Monica Bellucci, Vincent Cassel et Albert Dupontel sont impeccables pour plonger les spectateurs au cœur de la vengeance aveugle et du viol brutal qui l’a provoquée. La virtuosité de la mise en scène rend l’ensemble stimulant dans ses deux versions, avec une préférence pour une intrigue à rebours. Le plan final où l’héroïne rayonnante ignore un destin que le spectateur a déjà découvert est navrant.

« Schizophrénie » : Rencontre avec un psychopathe

Moins connu du grand public, Schizophrénie (1983) de Gerald Kargl suit les aventures d’un tueur sadique qui s’introduit par effraction dans une maison isolée. Ce n’est pas de l’horreur pour rire vendredi 13. Le réalisateur autrichien fait encore monter la tension tant les dialogues sont rares. Les pensées du maniaque, en voix off, s’ajoutent au malaise encore renforcé par l’excellente musique de Klaus Schulze. Le réalisme de Schizophrénie rend l’expérience aussi douloureuse qu’excitante pour ceux qui aiment les sensations très fortes.

« Antichrist » : crise relationnelle et mutilations

Lars von Trier est connu pour son sens particulier de la fête avec des films comme Nymphomane Et La maison que Jack a construite. Cela passe au niveau supérieur avec Antéchrist (2009) où un couple (Charlotte Gainsbourg et Willem Dafoe) tentent de se remettre de la mort accidentelle de leur fils. Bûche, vilebrequin, pinces et ciseaux utilisés sur les parties du corps habituellement abritées du soleil sont au menu de cette œuvre où « le chaos règne » comme l’annonce un renard parlant d’une voix inquiétante. Dérangé et inquiétant.

« Henry, portrait d’un tueur en série » : Un road movie épuisant

John McNaughton se penche sur la tête d’un tueur en série dans Henry, portrait d’un tueur en série (1986). Il s’agit de Michael Rooker (connu plus tard pour avoir joué Yondu dans Gardiens de la Galaxie) qui incarne ce psychopathe glaçant librement inspiré d’Henry Lee Lucas (1936-2001). Ce fou furieux exerce ses tendances homicides au cours d’un road movie d’autant plus inconfortable qu’il repose sur une série de faits divers atroces.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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