Nouvelles sportives

Cinq conseils pour éviter le blues post-Jeux

Au lendemain de la cérémonie de clôture, l’euphorie ressentie durant la quinzaine olympique s’estompe. Voici quelques idées pour prolonger l’émotion.

Le blues, la nostalgie, la gueule de bois. Quel que soit le terme, les visages sont indéniablement gris ce lundi 12 août. Les Jeux olympiques de Paris 2024 ont enthousiasmé une grande partie du pays, au diapason des performances sportives comme des cérémonies d’ouverture et de clôture. Maintenant qu’ils viennent de se terminer, voici quelques conseils pour faire durer ces émotions quelques jours encore.

1 Vibrez au rythme du Tour de France féminin et des Jeux Paralympiques

Pour les amateurs de performances sportives, qui ont vécu pendant 15 jours au rythme des records et des titres olympiques, Le retour à la vie normale a peut-être été brutal. Heureusement, deux autres rendez-vous sportifs promettent de nouvelles émotions, à commencer lundi, avec la première étape du Tour de France féminin. « Cela fera du bien à tout le monde de se lancer dans le Tour de France féminin, pour ne pas être orphelin du sport »a se réjouit sa directrice, Marion Rousse. La troisième édition de cette course se déroule jusqu’à dimanche, avec une arrivée sur les hauteurs difficiles de l’Alpe d’Huez.

La France continuera également de vivre au rythme des exploits sportifs avec les Jeux Paralympiques. De la cérémonie d’ouverture le 28 août à la cérémonie de clôture le 8 septembre, 4 400 athlètes du monde entier s’affronteront dans 549 épreuves. « Nous allons vivre un match retour magnifique », a notamment prédit le directeur général adjoint et porte-parole de Paris 2024, Michaël Aloïsio, sur franceinfo.

Au-delà des performances sportives attendues, ces Jeux paralympiques représentent aussi, pour les Français ayant manqué les Jeux olympiques, l’occasion de visiter seize des 25 sites de compétition époustouflants, comme le château de Versailles ou le Grand Palais.Plus d’un million de billets sont encore disponibles, selon les organisateurs. Michaël Aloïsio se vante « prix abordables », comme « 15 euros pour aller au Stade de France ». De quoi vous occuper jusqu’à la rentrée.

2 Devenez un expert de l’histoire des Jeux Olympiques grâce aux expositions

Rares sont les musées qui n’ont pas surfé sur la vague olympique. Les établissements parisiens en premier lieu : le site de la mairie recense pas moins de huit expositions dédiées aux Jeux, dont la plupart sont ouvertes jusqu’en septembre. Les liens entre femmes et sport sont explorés par le Centre sportif Louis Lumière, dans le XXe arrondissement, et la Bibliothèque François-Mitterrand (BNF), dans le XIIIe arrondissement, tandis que les sports urbains sont par exemple à l’honneur à SPOT24, dans le XVe arrondissement. De son côté, le musée Marmottan Monet expose 150 tableaux, des impressionnistes aux cubistes qui rendaient hommage aux sportifs du siècle dernier.

Et comment passer à côté de ces clichés en noir et blanc des sportifs de Raymond Depardon dans les rues de la capitale ? Le parcours « Instants de Jeux » rend hommage au célèbre photographe, témoin de moments historiques lors de quatre JO. Le travail de son fils Simon Depardon, en couleur cette fois, est également exposé.

Ailleurs en France, de nombreuses rétrospectives sont également consacrées aux Jeux Olympiques. Par exemple, « Champion ! Une histoire populaire du sport » aux Archives municipales de Marseille, qui explore plus en profondeur l’histoire sportive de la cité phocéenne.Site archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim, à cheval entre la France et l’Allemagne, remonte aux « origines des Jeux ». Enfin, la base sous-marine de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) permet, sur plus de 1 000 m², de s’initier au tennis, au basket-ball ou encore au tir à la carabine.

3 Playlists de danse pour les cérémonies d’ouverture et de clôture

La cérémonie de clôture s’est achevée sur une version éblouissante de « My Way » interprétée par la chanteuse Yseult. Avant ce final empreint d’émotion, le groupe Phoenix a enflammé le Stade de France, rejoint par Angèle, Kavinsky et Air. Mais ce ne sont pas les seules prestations musicales de Paris 2024 qui resteront dans les mémoires : son hymne officiel et la séquence musicale de la cérémonie d’ouverture resteront sans doute au premier plan.

Des playlists tentant de tout compiler ont été diffusées sur diverses plateformes par des anonymes, impatients de revivre – à l’infini si désiré – ces moments devenus magiques. En attendant la version officielle, puisque le compositeur de cette bande originale d’anthologie, Victor Le Masne, a laissé entendre que les performances exclusives de Lady Gaga, Aya Nakamura et Céline Dion seraient bientôt officiellement disponibles. « C’est le plan, mais je ne peux pas vous dire quand.il a déclaré à RMC.

4 Plongée dans les documentaires sur la vie des athlètes olympiques

Plusieurs plateformes de streaming ont exploité le filon et permettent, après la compétition, de devenir expert sur les athlètes qui ont marqué cette quinzaine. Netflix consacre ainsi un portrait en deux épisodes à Simone Biles. Celle qui repart de Paris avec trois nouvelles médailles d’or confie notamment l’importance de la préparation mentale pour un sportif de haut niveau. Le roi du saut à la perche, Armand Duplantis, fait l’objet de la même consécration sur Canal+. A voir également sur la chaîne cryptée, deux documentaires sur Marie-José Pérec et sur la légende de ces Jeux, Teddy Riner.

Sur la chaîne France Télévisions, la série Champion(s) retrace, en quatre saisons, la quête de jeunes athlètes, de Tokyo à Paris 2024. La judoka médaillée de bronze Shirine Boukli, la vice-championne olympique de sabre Sara Balzer et le hurdler Sasha Zhoya se livrent à des séquences privilégiées, à l’Insep comme avec leurs proches. La série documentaire Au cœur des Jeuxdont deux épisodes sont prévus après les Jeux paralympiques, contribueront également à prolonger l’émotion.

5 Relevez un nouveau défi sportif

Après avoir passé des heures devant les 329 épreuves, réparties dans 32 sports, l’envie d’imiter les champions adulés peut se faire sentir, au point de faire naître des vocations. Avant même les deux médailles ramenées par le pongiste Félix Lebrun, l’engouement autour de sa carrière et de celle de son frère générait déjà une vague de nouveaux licenciés. « En termes de licences, nous sommes largement en avance sur 2019, dernière année avant le Covid »expliquait en mars à franceinfo le président de la Fédération française de tennis de table (FFTT), Gilles Erb.

Les fédérations de tennis de table, mais aussi de judo, de basket, de rugby à 7, ou encore de kayak et de VTT pourraient bénéficier d’un effet olympique, en attirant de nouveaux fans lors des traditionnelles inscriptions de rentrée. LE Les 40 000 participants du Marathon pour Tous ont sans doute aussi inspiré d’autres personnes en partageant leurs exploits sportifs. Cela répondrait en tout cas à l’un des objectifs fixés par le Comité National Olympique et Sportif Français. « Notre ambition est de faire de la France une nation encore plus sportive et que cela ait un impact »a déclaré son président, David Lappartient, avant les Jeux olympiques.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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