Ainsi, dans l’académie de Bordeaux, cinq établissements interdisent le téléphone portable au sein de leurs locaux : Les marches de l’Occitanie à Piégut-Pluviers en Dordogne ; Jean-Aviotte à Guîtres en Gironde ; Rosa-Parks à Pouillon dans les Landes ; Paul-Froment à Sainte-Livrade-sur-Lot (dans le Lot-et-Garonne), et le collège Aspe à Bedous.
A noter qu’en Gironde, près de Bordeaux, le collège Camille Claudel de Latresne avait déjà initié l’an dernier une « classe sans smartphone », un projet reconduit à la rentrée dans plusieurs classes.
Améliorer le climat scolaire
Pour entrer dans le détail, la rupture numérique consiste à interdire les téléphones portables dans les collèges, pour « prévenir la violence en ligne, limiter l’exposition aux écrans et faire respecter les règles encadrant l’usage des outils numériques » détaille le ministère de l’Education nationale dans son dossier de presse. Cette expérimentation vise à améliorer le climat scolaire auquel les smartphones peuvent nuire, à travers le problème du harcèlement ou la diffusion d’images violentes.
Deuxième objectif : améliorer les résultats scolaires : « l’utilisation du téléphone a un effet déterminant sur la capacité de concentration en classe et l’acquisition des connaissances » poursuit le ministère.