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Cinq athlètes français allumeront la vasque

Nantenin Keïta, Alexis Hanquinquant, Charles-Antoine Kouakou, Elodie Lorandi et Fabien Lamirault, lors de l'allumage de la flamme, à Paris, le 28 août 2024.

Vers 23h10, mercredi 28 août, un groupe de cinq athlètes a allumé la vasque paralympique qui attendait de survoler le jardin des Tuileries à Paris depuis la fin des Jeux olympiques. Une petite surprise de la part du comité d’organisation, car on s’attendait à ce qu’un duo soit à l’oeuvre puisque le couple formé par Teddy Riner et Marie-José Pérec pour l’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet.

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Porte-drapeaux de la délégation française, Alexis Hanquinquant et Nantenin Keïta ont assumé leur rôle de représentation jusqu’au moment le plus symbolique des Jeux, à la fin de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. Ils ont été rejoints autour de la vasque par Charles-Antoine Kouakou, Elodie Lorandi et Fabien Lamirault. Trois hommes et deux femmes, pour composer un collectif que l’organisateur des Jeux a voulu représentatif « performance sportive » et de « la diversité des handicaps ».

Tous ces sportifs, qui ont aussi la particularité d’avoir déjà goûté aux joies d’un titre paralympique, défendront leurs chances lors des onze jours de compétition à Paris. A 38 ans, Alexis Hanquinquant plongera dans la Seine le 1euh En septembre, il tentera de conserver son titre de paratriathlon remporté haut la main à Tokyo en 2021. Amputé du tibia suite à un accident de travail, le Normand, sextuple champion du monde, est le grand favori pour lui succéder.

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Nantenin Keïta, de son côté, s’offre un dernier tour de piste aux Jeux de Paris sur le tartan violet du Stade de France. A l’orée de la quarantaine, la sprinteuse albinos et malvoyante, qui a remporté le 400 m à Rio et est aussi très impliquée dans la défense de la diversité, visera un dernier podium avant de raccrocher ses pointes.

Premiers amours

Médaillé d’or dans sa catégorie sur 400 m à Tokyo – et premier champion paralympique français de l’histoire du sport adapté (handicap mental) –, l’athlète Charles-Antoine Kouakou tentera, à 26 ans, de rester le plus rapide sur le tour de piste. De son côté, Elodie Lorandi s’efforcera d’ajouter à son palmarès un huitième podium paralympique dans la piscine de Paris La Défense Arena. Atteinte d’une maladie orpheline qui paralyse sa jambe gauche, « la grenouille » – son surnom – s’est essayée au para aviron après les Jeux de Rio, sport dans lequel elle a décroché le bronze avec le quatre barré aux Championnats du monde 2018. À Paris, la nageuse de 35 ans a décidé de revenir à ses premiers amours, la para natation.

Enfin, le pongiste Fabien Lamirault, 44 ans, est l’athlète le plus titré de la délégation française à Paris. Champion paralympique en titre, en simple et par équipes, au Brésil puis au Japon, le natif de l’Essonne, paraplégique depuis l’âge de 17 ans suite à un accident de la route, a découvert le para tennis de table dans un centre de rééducation. Depuis dix ans, il a remporté quasiment toutes les compétitions auxquelles il participe.

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Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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