Essentiellement connu pour ses talents de comédien, Artus passe du temps derrière la caméra pour une comédie qui n’est pas dénuée de fond. Pour l’occasion, il endosse le premier rôle et donne la réplique à Clovis Cornillac, qui incarne son père grincheux. Un couple de braqueurs contraints, dans l’espoir d’échapper à la police, de se réfugier dans une colonie de vacances pour jeunes adultes handicapés.
Une impression de déjà vu
Après un démarrage poussif, où le chef de projet multiplie les grimaces et se comporte comme un imbécile dans l’espoir d’être pris pour une personne trisomique par les animateurs, « Une petite chose en plus » est touchant par sa sincérité. Le jeu des acteurs amateurs – qui souffrent véritablement des désordres que l’on voit à l’écran – et le caractère des deux voyous, plus sympathiques qu’ils ne le prétendent, permettent d’éviter les moqueries. De bonnes intentions qui n’empêchent malheureusement pas l’accumulation de clichés ou d’éprouver un sentiment de déjà vu…
