Chute des prix du pétrole, la demande chinoise au cœur des inquiétudes
Vers 09h20 GMT (11h20 CET), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de la mer du Nord est une variante du pétrole brut qui sert de référence en Europe, cotée sur l’InterContinentalExchange (ICE), une bourse spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier étalon international de fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a été cédée 0,68% a 79,14 $.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), également appelé Texas Light Sweet, est une variante du pétrole brut qui sert de norme pour déterminer le prix du pétrole brut et de matière première pour les contrats à terme sur le pétrole sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), la bourse de l’énergie spécialisée dans l’énergie.), pour livraison en septembre, perdu 0,87%a 75,98 $.
🇨🇳 « Les faiblesses du plus grand importateur mondial de pétrole assombrissent les perspectives de la demande« , commente John Evans, analyste chez PVM Energy.
L’économie chinoise inquiète les investisseurs depuis que sa croissance a ralenti au deuxième trimestre.
Le taux de chômage des jeunes en Chine, une priorité pour Pékin, atteint en juillet 17,1%son niveau le plus élevé depuis le début de l’année, selon les chiffres officiels publiés en fin de semaine dernière.
A cela s’ajoute une série d’indicateurs jugés décevants, malgré les récentes mesures gouvernementales pour tenter de relancer la croissance.
La production industrielle en particulier a diminué et la demande de prêts bancaires s’est contractée pour la première fois depuis près de 20 ans.
« L’état préoccupant de la demande chinoise est l’un des principaux enseignements des rapports mensuels de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) et de l’AIE (Agence internationale de l’énergie).« , rappelle John Evans, les deux organisations pointant du doigt les inquiétudes sur la santé économique du pays.
🇮🇷 De plus, les craintes entourant la situation au Moyen-Orient « Les choses se sont un peu calmées car il n’y a aucun signe de représailles iraniennes contre Israël pour l’instant » explique Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exhorté lundi Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas à «ne déraille pas« des négociations pour un cessez-le-feu après plus de dix mois de guerre dans la bande de Gaza, faisant référence à »un moment décisif » pour parvenir à un accord.
Pour Washington, un cessez-le-feu permettrait d’empêcher une éventuelle attaque de l’Iran et de ses alliés contre Israël, après leurs menaces de riposter à l’assassinat, attribué à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh à Téhéran le 31 juillet, et à celui du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Shokr, tué la veille dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
« Il est très probable qu’une attaque de représailles se produise à un moment donné.« , croit M. Schieldrop. »Mais il est probable que cette situation prenne une forme qui n’alimente pas l’escalade du conflit entre Israël et l’Iran.«
(c) AFP
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