Christophe Dugarry fait tomber le leader de l’ASSE !
La lourde défaite de l’ASSE face à Nice (8-0) a été largement commentée. Rien de moins logique pour un score aussi historique que vexant. Christophe Dugarry, ancien joueur, aujourd’hui chroniqueur sur RMC n’a pas mâché ses mots. Le champion du monde 98 s’est exprimé dans l’émission Rothen s’enflamme. Il coule les Verts. Extraits.
Jérôme Rothen (RMC) : » On ne voit plus de 8-0 aujourd’hui. Il y a un problème quelque part. Les joueurs ne se sont pas bien préparés. Je ne comprends pas. Si tu penses que parce que tu as battu Lille tu peux aller à Nice en toute tranquillité… Il y a aussi des matches où l’adversaire a une chance incroyable. C’est le cas en première période. Tu avais l’impression que chaque tir trouvait le chemin des filets. Mais quand tu regardes le profil des joueurs de l’ASSE… Quand tu regardes Abdelhamid. Je ne veux pas le désigner particulièrement. Pourtant, il est complètement hors jeu. Tout va trop vite pour lui.
Voilà, c’est le mental qui a échoué. Comment accepter cela sans avoir de réaction ?
Christophe Dugarry (RMC) : « Le club a été acheté, c’est ça ? Donc avec un club acheté, c’est ça l’effectif qu’ils ont là-bas ? J’ai regardé l’effectif, la composition de l’équipe, c’est catastrophique ! Ils ont pris le gars de Bordeaux ? Tu te rends compte qu’il était titulaire, Davitashvili ou je ne sais pas quoi ! A Bordeaux, il n’avait pas sa place. Il était déjà remplaçant en Ligue 2.
La douleur est profonde. Quand on encaisse huit buts, la douleur est profonde. L’équipe n’est pas à la hauteur et va galérer toute la saison. L’équipe n’est pas à la hauteur. Je ne comprends pas comment on achète un club et il n’y a pas de budget pour se renforcer. Parce qu’il ne faut pas recruter, il faut se renforcer.
Le président n’est jamais là ? Alors pourquoi a-t-il acheté le club ? (…) On ne connaît pas un seul joueur. Ce sont des joueurs de Ligue 2 ou du bas de tableau de Ligue 1. Il n’y a rien. Qu’est-ce qu’on attend d’un effectif comme celui-là ? Je veux bien accepter que les supporters soient importants et qu’ils soient le douzième homme, mais les supporters ne sont pas sur le terrain. L’effectif n’est pas bon, il n’y a rien !