Christophe Colomb était un juif séfarade d'Europe occidentale, selon une récente étude espagnole.
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Christophe Colomb était un juif séfarade d’Europe occidentale, selon une récente étude espagnole.

Christophe Colomb était un juif séfarade d’Europe occidentale, selon une récente étude espagnole.

Quelles sont les origines de Christophe Colomb ? Depuis des années, cette question suscite d’intenses débats parmi les historiens et les scientifiques. Une nouvelle étude espagnole, publiée samedi 12 octobre 2024, révèle que l’explorateur due siècle pourrait être un juif séfarade. Ces découvertes ont été révélées dans L’ADN de Colomb, sa véritable origineun documentaire diffusé sur la chaîne RTVE et relayé par BFMTV .

Le scientifique José Antonio Lorente, professeur à l’Université de Grenade, a mené une enquête minutieuse pendant 22 ans pour percer ce mystère. Il a analysé des ossements et des documents historiques, en se concentrant notamment sur les restes d’Hernando Colón, le fils de Christophe Colomb.

Né en Europe occidentale

« Nous avons l’ADN de Christophe Colomb, très partiel, mais suffisant. Nous avons l’ADN d’Hernando Colón, son fils”dit le chercheur. Les analyses ont ainsi révélé des traits génétiques compatibles avec une origine juive dans le chromosome Y et l’ADN mitochondrial d’Hernando. Une découverte qui contribue à renforcer l’hypothèse d’une ascendance sépharade, à une époque où les Juifs d’Espagne étaient contraints de se convertir ou de s’exiler sous la pression des rois catholiques Isabelle et Ferdinand, note Reuters .

José Antonio Lorente a également enquêté sur le lieu de naissance de Christophe Colomb. En analysant 25 sites possibles, il a conclu que l’explorateur était probablement né en Europe occidentale, plus précisément dans l’arc méditerranéen espagnol ou aux Baléares. Cette hypothèse contredit l’opinion traditionnelle qui situe son origine à Gênes, en Italie. Selon l’expert, les lettres de l’explorateur, toutes écrites en espagnol, ainsi que son silence sur ses origines renforceraient cette idée.

Enterré à Séville

Enfin, les recherches ont également permis de résoudre le mystère du lieu de sépulture de celui arrivé en Amérique en 1492. Après de nombreux débats, il a été établi que la dépouille de l’explorateur repose bel et bien dans la cathédrale de Séville, en Espagne. , pas la République dominicaine, comme le suggèrent d’autres théories.

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