Christine Bravo se souvient des débuts de Nikos Aliagas à la télévision

Nikos Aliagas est aujourd’hui considéré comme le plus grand présentateur de divertissement de la télévision française. Mais avant de connaître cette ascension et de tenir les rênes d’émissions comme « The Voice » et « Star Academy », il a débuté comme journaliste présentateur d’informations télévisées. C’est Christine Bravo qui lui a donné sa chance avec l’émission « Union Libre » diffusée sur France 2 à la fin des années 90.

L’animatrice a raconté ses souvenirs dans la série documentaire « Télévision : votre univers impitoyable » dont C8 a diffusé le troisième épisode inédit ce samedi 20 avril. Cette émission met en avant des présentateurs stars qui retracent leurs parcours ponctués de gloires et d’échecs et se confient sur eux. Dans ce numéro, Christine Bravo revenait sur ses débuts à la télévision. C’est aux côtés de Frédéric Mitterrand, récemment décédé, qu’elle fait ses débuts dans l’émission littéraire « Permission de minuit » en 1987. L’année suivante, elle décroche une chronique dans l’émission « Ciel mon mardi » animée par Christophe Dechavanne.

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Une collaboration qui n’a pas duré longtemps. Et, si elle salue le talent de l’animatrice désormais présente tous les samedis soir aux côtés de Léa Salamé dans « Quelle heure ! » sur France 2, elle n’a pas gardé un très bon souvenir de cette première expérience à ses côtés. « Il était génial à la télé. Il avait une relation incroyable avec la caméra (…) C’est un gaminelle se souviens. Mais pas d’esprit de gang. C’est lui qui voulait que j’y aille, qui a insisté, qui m’a appris l’antenne et, quand je suis devenu un peu visible, ça lui a un peu moins plu. Et il faut dire que j’ai un personnage et lui aussi, donc ça ne pouvait pas marcher. »

Les débuts de Nikos Aliagas

En 1992, elle lance « Frou-Frou » sur France 2, une émission pour les femmes par des femmes qui rencontre un énorme succès. Après cinq années de succès et une année sabbatique au Mexique, elle reprend du service sur France Télévisions en 1998 avec « Union Libre », une émission centrée sur l’Europe grâce à laquelle Nikos Aliagas s’est fait connaître. Sur le plateau, Christine Bravo était entourée de chroniqueurs venus de différents pays de l’Union européenne et il représentait bien évidemment les couleurs de la Grèce. Dans le documentaire de C8, Christine Bravo s’est souvenue du casting de cette dernière. « Je lui ai dit : « Nikos est très bon mais ce n’est pas possible ». Il m’a dit « Pourquoi ? ». Parce qu’il n’a pas d’accent ! L’autre escroc qui revient : il se met à parler français avec un accent grec qui coupe au couteau et là, j’ai éclaté de rire. Je lui dis « Non mais arrête, tu es un escroc ! » Le gars, il est né à Paris – bien sûr ses parents sont grecs et il parle grec – mais il n’a pas d’accent, il est né en France… »explique-t-elle en riant.

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Et s’il a finalement été choisi pour incarner le chroniqueur grec de l’émission, Nikos Aliagas n’avait pas accepté le poste sans poser certaines conditions à Christine Bravo. « C’était un journaliste, il présentait des journaux télévisés et puis il m’a dit : ‘Je te préviens, je ne porterai jamais de jupe, je ne ferai jamais la danse de l’aigle et tout ça. » Je lui ai dit « Ouais ouais, c’est ça. », elle rit. Le documentaire montre enfin des images de l’animateur en toge romaine debout sur la table de l’émission « Union Libre » quelques semaines plus tard. « Le mec s’est retrouvé avec des plumes dans le cul… »conclut l’animateur.