De plus en plus de femmes souffrent d’un cancer du poumon. Même pour les stades les plus avancés de la maladie, il est désormais possible d’obtenir une bonne qualité de vie grâce à des traitements évolutifs. Exemple au CHU de Clermont-Ferrand dans le service d’oncologie thoracique qui accueille 300 nouveaux patients par an.
C’est déjà presque une habitude : Christelle prépare sa quatrième séance de chimiothérapie au CHU de Clermont-Ferrand. Il est 11 heures. Entre soins et examens, elle restera à l’hôpital jusqu’à 17 heures.
Christelle est une patiente du service d’oncologie thoracique : « J’ai des périodes de grosse fatigue, entre deux chimio. C’est toutes les trois semaines. C’est court quand même. J’ai une période de grosse fatigue puis ça revient, petit à petit. Quand je commence la chimio suivante, je ça va, je sors toujours. »
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De plus en plus de femmes souffrent d’un cancer du poumon. Exemple au CHU de Clermont-Ferrand dans le service d’oncologie thoracique.
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©C.Darneuville/S.Bonnetot/A.Papin/ France 3 Auvergne
Christelle souffre d’un cancer du poumon. On lui a diagnostiqué cet été des problèmes cardiaques. Sans cela, il aurait pu rester longtemps silencieux : « Bien sûr, ça coûte cher, on ne va pas se le cacher. J’ai une fille de 23 ans, ça lui a coûté cher aussi. On en a parlé, on s’est dit qu’il fallait qu’on le fasse. » on se bat tous ensemble. On se dit que si on n’avait pas fumé, on ne serait pas là. Par contre, je viens d’une époque où tout le monde fumait dans les bars, on fumait partout.
Marie Herbreteau, onco-pulmonologue, explique : « Pour les premiers stades, nous pouvons opérer. Dans ces cas-là, nous rechercherons une guérison ou des traitements localisés comme la radiothérapie. Pour les stades plus avancés, métastatiques, nous n’opérons pas car les lésions pulmonaires sont parties dans le sang et sont allées autres organes Nous chercherons la stabilité de la maladie et non pas la guérison, mais avec une bonne qualité de vie que nous pouvons désormais obtenir grâce aux traitements. Des traitements, parfois à vie. Au centre hospitalier de Clermont-Ferrand, le service d’oncologie thoracique accueille chaque année 300 nouveaux patients.
Le cancer du poumon est le troisième cancer le plus fréquent et la première cause de décès par cancer en France. Entre 2010 et 2023, si l’incidence de ce cancer a légèrement diminué chez les hommes (- 0,5 % par an), elle a augmenté significativement chez les femmes (+ 4,3 % par an). Le taux net de survie à cinq ans augmente mais reste faible.