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« Chien de casse », « clown » : Peato Mauvaka dresse le portrait des attaquants du Stade Toulousain

« Chien de casse », « clown » : Peato Mauvaka dresse le portrait des attaquants du Stade Toulousain

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Dimanche 5 mai, dans un Stade bondé et en ébullition, Toulouse affrontera les Arlequins son Demi-finale de la Coupe des Champions. Avec une infirmerie quasiment vide, les Rouge et Noir aligneront leur meilleure équipe possible.

À cette occasion, Actualités Rugby a demandé au talonneur Peato Mauvaka de présenter les joueurs du pack toulousain de manière un peu originale.

Cyril Baille (pilier gauche)

« Cyssou, que ce soit avec les Bleus ou à Toulouse, c’est le gars qui fait rire tout le monde. Un peu un clown d’équipe. Il est tellement important dans un collectif. Il a toujours le sourire, il apporte de la bonne humeur quand ça ne va pas. Sinon, Cyril a une technique individuelle que beaucoup de piliers n’ont pas. Ses gestes avec le ballon en main sont assez impressionnants.

Rodrigue Neti (pilier gauche)

« Depuis la retraite de « Oncle Jo » (Tekori, NDLR), c’est lui qui gère l’ambiance dans le vestiaire. Il a très bien pris le relais. Sa qualité technique balle en main, et même au pied, est très forte. À l’entraînement, Rodrigue nous montre des choses très techniques pour un pilier.»

Julien Marchand (puteur)

« On ne le pense peut-être pas de loin, mais Julien est un peu comme Cyssou : il est très drôle, il fait rire tout le monde avec ses blagues. Sur le terrain, c’est un grand chef de combat et très fort sur les bases. Dans les mêlées, quand il décidait de gratter un ballon, il était immobile.

Julien Marchand sera l'un des (rares) capitaines du Stade Toulousain alignés au Vélodrome contre Toulon samedi soir
Indissociable de Baille et d’Aldegheri, Julien Marchand est salué par Peato Mauvaka pour sa qualité dans les rucks et sa solidité sur les bases. (©Icon Sport)

Dorian Aldegheri (pilier droit)

« Avec Cyssou et Juju, il forme le trio indissociable. Ensemble, ils forment 3 clowns. Ils sont vraiment drôles. Sur le terrain, on donne quelques pièces à « Doudou » car il est asthmatique (rires). En mêlée, c’est un gars vraiment fort.

David Ainu’u (pilier polyvalent)

« David, c’est notre petite table basse. C’est un gars qui a la main sur le cœur. Il n’est jamais en colère, il ne prononcera jamais un mot plus fort que l’autre. Il est calme, ne gâchera jamais votre humeur. Dès son arrivée à Toulouse, il décide d’apprendre le français et il s’intègre très vite. Le groupe l’a mis à l’aise. En matière de rugby, il est très propre dans tout ce qu’il fait. Il est fort au corps à corps et court beaucoup. Il est toujours solidaire. »

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Joel Merkler (pilier droit)

«Dès que vous voyez son visage, Joël vous fait sourire. Il est peut-être jeune (22 ans), mais il est déjà plus dur que la plupart d’entre nous. Sur le terrain, il renverse tout le monde. Il est très fort en défense d’homme à homme. Je l’ai rarement vu tacler. Il nous remet sur les rails dès son retour alors qu’on ne se sent pas forcément très bien. Il sait remettre l’église au centre du village comme le dit si bien Ugo. (Saviez-vous qu’il a étudié à Sciences Po ?) Oh, et alors ? Je suis en train de l’apprendre. Alors il y a parfois de belles surprises… »

Manny Meafou (deuxième rangée)

« Dès son arrivée en France, il a toujours eu envie de représenter ce pays. Il estime que la France lui a donné la chance de réussir à haut niveau. Avant de venir, il avait la possibilité d’aller aux Etats-Unis pour jouer au football américain, mais il a choisi Toulouse. Aujourd’hui, c’est un cadre. Nous, Français, ne parlons pas trop de peur qu’on dise que nous manquons d’humilité : les étrangers n’ont pas cette peur. Manny a toujours dit et supposé qu’il voulait jouer pour la France et rien d’autre. Sur les plaquages, il fait mal. Après, heureusement avec sa taille et son poids… S’il ne mettait pas de gros caramels, on ne comprendrait pas (rires).»

Richie Arnold, un deuxième ligne qui part au combat et blesse l’adversaire. (©Icon Sport)

Richie Arnold (deuxième rangée)

« Un gars super professionnel. Il essaie de parler français, mais c’est assez compliqué. Il comprend, c’est déjà ça. En parallèle, il aide les étrangers arrivés, comme Jack ou Blair. C’est notre leader secondaire et il s’en sort bien. Richie parle aussi beaucoup, et se montre ultra agressif en défense. Nous en avons besoin : nous ne pouvons pas seulement avoir des joueurs de ballon, il faut aussi des gars qui vont au combat et blessent l’adversaire.

Thibaud Flament (deuxième ligne)

« Son passage en équipe de France lui a donné confiance en lui. Sur le terrain, il est extrêmement bon dans tous les secteurs, notamment en défense et en mouvement. Parce qu’il a débuté comme numéro 10, Thibaud a une qualité technique assez énorme.

François Cros (troisième ligne)

« En dehors du rugby, c’est un gars super sympa, disponible et humble. Il ne fait jamais semblant, il est là quand tu as besoin d’aide. François, que ce soit à Toulouse ou chez les Bleus, est le joueur de l’ombre par excellence. Si vous voulez voir du bon rugby, vous n’en verrez pas beaucoup. Mais si vous le regardez, vous verrez que le bon rugby vient d’un gars comme lui. Il est toujours partout, il fait toujours les bonnes courses.

Peato Mauvaka fait un sacré discours sur l’utilité de François Cros sur le terrain. (©Icon Sport)

Jack Willis (troisième rangée)

« C’est un joueur extraordinaire. Dans la mêlée, mais quel poison ! C’est un homme fort qui se concentre sur ce qu’il aime : les rucks. Jack est capable de vous voler 4 à 5 balles dans un match. C’est un chien : il est méchant, il bouge partout, il ne veut pas tomber par terre, il reste debout… Pour les autres équipes, c’est vraiment ennuyeux d’affronter un tel type.

Alexandre Roumat (troisième ligne)

«J’ai joué avec lui quand nous étions jeunes. Il a toujours ce style de jeu où on pense qu’il a une certaine nonchalance par l’aura qu’il dégage. Je pense que le Stade Toulousain a un style de jeu qui est fait pour ça. Techniquement, Alex est à l’aise partout. C’est très propre. Il est très vite devenu un acteur clé de notre groupe.

Pour Peato Mauvaka, Alexandre Roumat a clairement un style qui correspond au jeu du Stade Toulousain. (©Clément MAZELLA)

Mathis Castro Ferreira (troisième ligne)

« Il a su très vite saisir la chance que lui offrait Ugo. Et à chaque fois qu’il est aligné, il réalise de belles performances. Mathis a encore beaucoup à apprendre et on n’a pas forcément l’impression qu’il est jeune quand il est sur le terrain.

Joshua Brennan (deuxième/troisième rangée)

« Josh a une façon de parler un peu particulière quand on le voit pour la première fois : on a l’impression qu’il a grandi en ville. Le tout avec un accent irlandais. Mais c’est un gars adorable, il est très respectueux de sa place dans le groupe. Comme Richie Arnold et son père, c’est un véritable grand guerrier.

Mauvaka vu par… Peato

« J’essaie toujours d’être de bonne humeur. Même si parfois Ugo me dit d’arrêter de sourire quand il y a des matchs importants. Je n’aime pas être enfermé, ce n’est pas moi. J’ai quand même un peu ralenti : avant, je riait tout le temps, même pendant l’échauffement d’un match important, Ugo m’a dit de ne pas changer ma façon de faire, mais de montrer une image différente à tout le monde qui m’entoure et de passer en mode leader, si je suis détendu, Il a fallu un peu de temps à Ugo pour me connaître, comme ça je vois le rugby. Pour moi, le rugby, je veux faire plaisir aux spectateurs, je ne le vois pas forcément comme un métier.

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