Lorsqu’un manager l’a proposé « de l’autre côté de l’Atlantique, il a été glacial », a expliqué un représentant syndical sur France Inter.
Publié
Temps de lecture : 1 min
« Aujourd’hui, si on devait remettre en cause le télétravail chez Stellantis, ce serait un irritant social »a prévenu Benoît Vernier, délégué syndical central à la CFDT chez Stellantis, lundi 23 septembre sur France Inter, alors que le géant américain Amazon a mis fin la semaine dernière au télétravail en demandant à ses cadres de revenir au bureau cinq jours sur cinq.
Chez Stellantis, un accord a été signé avec les syndicats en 2021 permettant aux salariés de travailler à domicile jusqu’à trois semaines par mois. Le PDG Carlos Tavares lui-même travaille huit jours par mois depuis son domicile au Portugal.
Benoît Vernier explique que chez Stellantis, « Un manager de l’autre côté de l’Atlantique estimait qu’en France, nous avions un niveau de télétravail trop important pour lui. » Selon le représentant syndical, ce directeur « a reçu un refus définitif ». Benoît Vernier souligne que le constructeur serait dans tous les cas « incapable » remettre en cause le télétravail. Le groupe a « un système de « bureau flexible » (sans bureau fixe), ce qui signifie que pour dix employés, il n’y a que sept bureaux »précise Benoît Vernier.
Stellantis a également vu l’intérêt du télétravail en réduisant ses surfaces de bureaux. Cette réduction de son crédit immobilier lui a permis de réaliser des économies substantielles.
francetvinfo