Ce n’est pas un échec de votre téléviseur, la PlayStation 5 est en tête des ventes dans les charts japonais de la semaine, un phénomène qu’on ne pensait pas revoir puisque la console a subi une nouvelle augmentation de prix, au début septembre. Cette semaine fait toutefois exception puisqu’il s’agit du lancement de la PS5 Pro. Malgré un prix de 120 000 yens, ce qui est rare pour le budget jeu vidéo de la plupart des familles japonaises, le constructeur a vendu 78 086 exemplaires de sa machine haut de gamme. C’est solide et même meilleur que les 65 194 exemplaires de la semaine du lancement de la PS4 Pro, qui ne coûtaient que 45 000 yens.
Si cette tendance se confirme dans le reste du monde, autant dire que le PDG Hiroki Totoki ne mentait pas lorsqu’il déclarait que les précommandes de la PS5 Pro étaient « légèrement plus élevé » à celui de la console de 2016. Bien entendu, cet engouement initial ne devrait pas empêcher les ventes de PS5 de retrouver leur (petit) rythme de croisière d’ici quelques semaines. Alourdie par un prix bien plus élevé, la PS5 accuse actuellement un retard de 206 967 unités sur la PS4, après avoir longtemps mené les comparaisons dans l’archipel.
En termes de ventes de jeux, Mario & Luigi : The Brotherhood Epic est la sortie majeure de la semaine avec 63 441 exemplaires vendus en boites. Rien de décevant ni d’extravagant pour une franchise qui n’est pas forcément habituée aux démarrages sensationnels. Le jeu fait mieux que le dernier épisode sorti sur 3DS (50 105 ventes pour Paper Jam Bros.) mais est assez loin des deux épisodes de la DS (133 229 pour Les Frères du Temps, 220 055 pour Voyage au Centre de Bowser), bien que les ventes de téléchargements se chargeront de réduire l’écart, comme d’habitude. Comme pour les autres jeux de la famille M&L, c’est avec le temps que l’on mesurera plus sereinement l’accueil de cet épisode, le premier à n’avoir pas été développé par le défunt studio AlphaDream.