Divertissement

Charlotte Casiraghi : Malgré ses très bons résultats et son nom célèbre, cette grande et prestigieuse école l’a refusée !


Par Lucie Gosselin | Rédactrice

Journaliste passionnée, je réalise depuis plus de 10 ans des enquêtes, des portraits, des reportages et des interviews.

Ce samedi 3 août 2024, Charlotte Casiraghi fête ses 38 ans. Il y a vingt ans, la fille de Caroline de Monaco obtenait son baccalauréat avec mention avant de se lancer dans deux années de classes préparatoires aux grandes écoles. Mais à la fin de sa classe préparatoire, les choses ne se sont pas passées comme elle l’avait prévu… Pourtant, cela ne l’empêche pas aujourd’hui de poursuivre sa passion pour la littérature et la philosophie.

Charlotte Casiraghi : malgré ses très bons résultats et son nom célèbre, cette grande et prestigieuse école l’a refusée !


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Princesse, est-ce un métier ? Évidemment que non. Il s’agit d’un titre héréditaire dont Charlotte Casiraghi se targue même de ne pas être la dépositaire puisqu’elle explique haut et fort qu’il ne lui appartient pas.Je ne suis pas une princesse, elle a répété au magazine Vogue en 2011. C’est ma mère, pas moi. Je suis la nièce d’un chef d’État et à ce titre, j’ai des devoirs de représentation, rien de très restrictif ou de très exceptionnel.« 

En effet, lorsque son frère aîné Andrea Casiraghi est quatrième dans l’ordre de succession au trône monégasque, la fille de Caroline de Monaco et Stefano Casiraghi n’est que onzième. Les chances qu’elle porte un jour la couronne monégasque comme son oncle Albert de Monaco sont donc infimes, ce qui lui laisse tout le temps de se consacrer à d’autres activités.

Alors, que fait Charlotte Casiraghi dans la vie ? Si le grand public ne la voit le plus souvent que dans ces moments « exceptionnels » où elle se produit, comme le Bal de la rose où elle se permet parfois des danses endiablées, ou dans les grands événements qui rythment la vie de la principauté, comme le Grand Prix de Monaco où elle est passée avec tous les hommes de sa vie, l’existence de la mère de Raphaël et Balthazar, née de son amour avec Gad Elmaleh et Dimitri Rassam, dont elle est désormais séparée, est loin de la politique et du protocole. Charlotte Casiraghi est une femme de culture, d’arts et bien sûr de mode.

Dans ce domaine, elle a hérité des goûts familiaux. Sa mère a porté sa première robe de créateur Givenchy quand elle avait 5 ans.que la princesse Grace lui avait offert. C’est à peu près au même âge que Charlotte portait sa première création Chanel réalisé par Karl Lagerfeld. Logiquement, après un pas de côté à Gucci en 2012 où elle est l’égérie d’une collection tournant autour de l’univers équestre, son autre passion, et après un bref passage chez Yves Saint-Laurent en 2018, elle devient le 1er janvier 2021 la nouvelle égérie du prêt-à-porter de la marque de luxe française Chanel.

Karl Lagerfeld a envoyé à Charlotte Casiraghi des livres « super compliqués »

Entre Chanel et les Grimaldi, ce fut une longue histoire. Karl Lagerfeld avait convaincu dans sa jeunesse Caroline pose nue devant son objectif. Avec Charlotte, il avait d’autres ambitions, comme elle le confiait à Madame Figaro en juin 2021. « Ma passion pour les livres a créé entre nous une proximité très forte. C’était un partage intime, presque secret. Il n’avait aucune envie de faire de la mode avec moi. Il m’a énormément encouragé dans mes études. A 16-17 ans, j’ai passé deux étés chez lui, à Biarritz. Il m’a fait découvrir Lou Andreas-Salomé, la poésie d’Emily Dickinson et de Rainer Maria Rilke… Puis, il m’a envoyé des livres de philosophie allemande super compliqués, des traductions d’ouvrages introuvables. Ce projet est le reflet de ma relation avec Karl autour du plaisir de lire.« 

Ce « projet » elle parle de celui qu’elle lancera en 2021 quand, en devenant l’égérie de la marque, elle demande en même temps d’assouvir sa passion pour la littérature et la philosophie. Faveur accordée. Virginie Viard, qui a succédé à Lagerfeld, se lance immédiatement avec elle Rencontres littéraires rue Cambon. Des rencontres qui se tiennent régulièrement depuis lors dans la boutique parisienne de la marque et où Charlotte accueille les auteurs et amis de la Maison pour explorer le thème de l’émancipation des femmesà travers leurs propres œuvres ou celles de figures littéraires fédératrices.

Charlotte n’avait pas attendu ce moment pour donner libre cours à ses désirs de philosophie. En 2015, elle lance un événement annuel à Monaco, Les Rencontres Philosophiquesavait pour vocation de démocratiser cette matière, de l’ouvrir au plus grand nombre en proposant des cycles thématiques.Quel est le point commun entre les Rencontres Philosophiques de Monaco et les Rencontres Littéraires ?Charlotte s’est confiée à la Échos en juin 2023. C’est la volonté de transmettre la culture à un public plus large et à plus grande échelle. Pour les chercheurs, les philosophes et les auteurs, rendre leur travail et leurs idées plus accessibles. (…) Même si vous ne passez pas beaucoup de temps à lire de la littérature ou de la philosophie, elles peuvent occuper une place importante dans votre vie.« 

Ces deux événements culturels sont désormais devenir indispensable. Comme une consécration. Il est certainement probable que Charlotte Casiraghi n’a pas besoin d’être anoblie, elle qui, si bien née, semble réussir dans tout ce qu’elle entreprend, reste celle Ces succès représentent peut-être encore pour elle une petite revanche.

Après deux ans de travail acharné, Charlotte Casiraghi échoue au concours de l’Ecole Normale Supérieure

Son parcours universitaire avait été sans faille. Après ses premières années à Monaco puis à Saint-Rémy de Provence où sa mère avait déménagé après la mort de son mari Stefano dans un terrible accident de bateau, Charlotte Casiraghi était partie vivre avec sa famille et le nouveau mari de Caroline, Ernest Auguste de Hanovreà Fontainebleau. C’est ici qu’elle a passé son baccalauréat, obtenu en 2004, il y a exactement vingt ans, avec une mention très bien.L’étape suivante fut de poursuivre ses études, comme le lui conseilla vivement Karl Lagerfeld, dont elle était très proche à l’époque.Ce qui l’intéressait, elle a dit à la Echos, c’est ce que j’ai lu, ce que j’ai étudié. Il valorisait et admirait beaucoup les femmes cultivées qui s’engageaient dans la quête du savoir. Il m’a vraiment encouragé à continuer, à ne pas abandonner cet aspect de ma vie, et c’était très puissant.« 

La préparation sera littéraire. Elle qui aimait déjà la poésie et en particulier Les fleurs maléfiques, Baudelaire, qu’elle avait ouvert à l’âge de 10 ou 11 ans, a découvert la philosophie en terminale. Son professeur s’appelait Robert Maggiori. Sa plume était connue, et on la retrouve dans la revue Libérer. C’est avec lui qu’elle retrouvera plus tard les rencontres monégasques. En attendant, il la retrouve « doué et scrupuleux« et je l’introduisis auprès de Descartes et d’autres philosophes. Direction le lycée Fénelon à Paris pour une hypokhâgne et une khâgne. Deux ans de dur labeur. »Je n’étais pas hyperfunky à l’époque, surtout pendant les classes préparatoires, très anxieuse, perfectionniste. Je n’ai pas connu l’euphorie des 18-20 ans : tous mes amis sortaient et étaient beaucoup plus libérés« , a rappelé dans Madame Figaro celle qui se passionne alors pour Colette, s’identifiant à Claudine de Blé en Herbe.

Une prépa, c’est donc deux ans de sacrifice. Deux ans à bachoter, à jouer les rats de bibliothèque, à passer des nuits blanches sur des copies à n’en plus finir, à se priver de sorties. Le but, au terme de cette épreuve : réussir un concours pour intégrer l’ENS, l’École Normale Supérieure. Normale Sup’ dans le jargon étudiant. Un exploit. Un Graal. L’excellence de l’enseignement public français à l’égal de Sciences Po ou de l’ENA.

Hélas… Comme toute compétition, L’ENS est extrêmement sélective, moins de 5% de ceux qui la tentent réussissent.. Et comme dans tout concours, on peut être brillant et rater. C’est ce qui est arrivé à Charlotte Casiraghi. Dans ce cas, certains choisissent d’insister en « cubant », c’est-à-dire en refaisant leur khâgne pour repasser le concours l’année suivante. Ce n’est pas ce qu’a décidé Charlotte Casiraghi.

Après deux années de classes préparatoires, Elle a obtenu une licence en philosophie à la Sorbonne. Elle l’a eu facilement. On connaît la suite. Elle a été écrite sans que la prestigieuse ligne Normale Sup’ ne figure sur son CV. La preuve que ce n’est pas tout. Il n’en demeure pas moins que, talentueuse comme elle est, le fait d’être issue de la famille Grimaldi est sans doute un sésame qui peut lui ouvrir les jolies portes qu’elle a depuis poussées.

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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