Charline Vanhoenacker, Waly Dia, Alex Vizorek… : les comédiens apportent leur soutien à Guillaume Meurice après l’annonce de sa suspension des ondes
L’humoriste Guillaume Meurice a annoncé ce jeudi 2 mai 2024 qu’il avait été suspendu de France Inter.
Ils se lèvent pour défendre la bande dessinée. Ce jeudi 2 mai 2024, l’humoriste Guillaume Meurice a annoncé sur les réseaux sociaux avoir été convoqué « à un entretien préalable en vue d’une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’à la résiliation anticipée de son contrat pour faute grave« . Il sera désormais absent de l’antenne de France Inter. La direction de Radio France a pris cette décision après que l’humoriste a répété dimanche dernier sa plaisanterie sur Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, qualifié de « nazi sans prépuce ».
« Merde, il va encore refaire un livre »
Plusieurs comédiens ont exprimé leur étonnement après cette annonce et ont apporté leur soutien au trublion emblématique de France Inter. Dans un message sura pris acte de la décision de Radio France » : « Cette situation est très préoccupante, mais la troupe reste mobilisée au service du rire. Soutien à mon camarade Guillaume Meurice« .
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Avec son humour caractéristique, Alex Vizorek, ancien présentateur de « C’est encore nous » sur France Inter et désormais voix de RTL, a réagi : «Je vous le dis discrètement, comme on vous a libéré du temps… Je suis en vacances sur RTL la semaine prochaine et ils cherchent un remplaçant (C’est bien payé et les gens là-bas sont vraiment sympathiques)« . »Partagerez-vous votre indemnisation avec les prud’hommes ? En attendant, pouvez-vous me donner votre carte de cantine s’il vous plaît. Courage« , a ajouté Waly Dia, autre voix de l’humour engagé de France Inter. « Merde, il va encore faire un livre», a plaisanté Aymeric Lompret. Et Pierre-Emmanuel Barré a plaisanté : «Pouvez-vous leur dire que je suis disponible ?« .
« La direction connaît le ridicule de mettre côte à côte les mots « comédiens » et « sanction disciplinaire » »
Les politiques s’en sont également mêlés pour dénoncer la décision de la direction de Radio France. « Plein soutien. S’il était puni pour une plaisanterie sur un criminel de guerre, plaisanterie à laquelle la justice n’a rien trouvé à redire, France Inter et Radio France feraient honte au service public.« , estime Aymeric Caron. « Incompréhensible. La direction de Radio France est pourtant cultivée : elle connaît le ridicule de mettre côte à côte les mots « comédien » et « sanction disciplinaire ». Drôle de période« , a ajouté François Ruffin.
« La justice venait de juger que la plaisanterie relevait de la liberté d’expression. Être Charlie, c’est accepter que les blagues puissent blesser, heurter des convictions, provoquer des interdits. Nous nous sommes levés pour préserver ce droit« , a déclaré l’écologiste Sandrine Rousseau. Alexis Corbière a exprimé son « solidarité totale » : « Question de principe… sinon, c’est le droit à la caricature qui disparaît« . »Les lobbyistes israéliens portent atteinte à nos libertés au nom de leur soutien à un régime génocidaire« , a écrit Rima Hassan, colistière de Manon Aubry aux élections européennes.