Charlie Dalin creuse (un peu) l’écart. Repassé lundi soir en tête du Vendée Globe, le skippeur de Macif Santé Prévoyance comptait ce mardi matin au pointage de 7 heures une avance de 20 milles sur Yoann Richomme. La marge a été pourtant plus grande ces dernières heures puisque Paprec Arkea a compté jusqu’à 35 milles de retard au cours de la nuit.
Derrière, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), auteur d’une belle remontée ces derniers jours dans l’Atlantique Sud malgré un foil cassé, a perdu un peu de terrain sur les deux hommes de tête. Le Vendéen, qui a fait le choix de longer de plus près les côtes brésiliennes, accusait un retard de 282 milles à l’aube de ce dernier jour de l’année 2024.
« L’Atlantique Nord va être rude, il faudra être prêt »
Sébastien Simon, skipper de Groupe Dubreuil
« J’ai entre quatre et huit noeuds de vent, je me dirige vers le nord-est, a expliqué le vainqueur de la Solitaire du Figaro 2018 à l’organisation de la course. D’un côté, ça fait du bien de ne pas s’agripper partout, de sortir sur le pont. Je me repose, je prends soin du bateau, j’ai une dose de stress en moins. L’Atlantique Nord va être rude, il faudra être prêt. Mais il y a des phases où il n’y a plus de vent. J’espère ne pas être bloqué trop longtemps. »
