Les skippers du groupe de tête espèrent désormais profiter d’une dépression qui les propulsera vers le Cap de Bonne-Espérance.
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En tête du classement provisoire depuis vendredi, Charlie Dalin (Macif) a vu son écart se creuser de quelques milles nautiques (nm), au contrôle de 7 heures du matin samedi 23 novembre. Le skipper français compte 31,5 milles d’avance (environ 38 milles nautiques). km) sur Thomas Ruyant (Vulnérable) et 40,4 milles (75 km) sur l’Anglais Sam Goodchild (Vulnérable).
Les 17 bateaux en tête de course ont contourné l’archipel brésilien de Fernando de Noronha et longent désormais les côtes brésiliennes. Ils espèrent attraper une dépression qui se creuse au large de ces côtes et qui pourrait les propulser dans leur traversée de l’Atlantique vers le cap de Bonne-Espérance. « C’est une véritable porte d’entrée vers Bonne Espérance dans des conditions rapides et quand même plutôt agréables ! Pour l’instant, il y a peu de variantes, on a peu de réglages, c’est plutôt calme, presque monotone… Mais c’est pas mal ! J’ai hâte d’affronter des systèmes météorologiques qui vont un peu plus vite. »» commente Yoann Richomme (Paprec Arkéa) sur le site officiel de la course.
Le skipper fait partie d’un petit groupe qui talonne le trio de tête, composé de Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), Yannick Bestaven (Maître Coq), Jérémie Beyou (Charal) et Nicolas Lunven (Holcim-PRB). Plus loin, au-delà de la 17e place de Damien Seguin (Groupe Apicil), qui va pousser pour profiter de la dépression, les écarts se creusent encore. La flotte est divisée en deux, avec environ 200 milles nautiques d’écart entre les deux groupes, et cet écart devrait encore se creuser puisque les retardataires ne bénéficieront pas d’aussi bonnes conditions météo.