Sur place, ils ont été reçus en grande pompe par Allen Onyema, le directeur général d’une compagnie aérienne. Ces derniers ont affrété des avions exclusivement et gratuitement pour le couple. Sauf que cet homme d’affaires est recherché aux Etats-Unis où il est accusé d’avoir blanchi 20 millions de dollars : «Il est accusé d’avoir falsifié des documents ayant servi à l’achat d’avions pour son entreprise et de les avoir utilisés pour financer des achats de produits de luxe, notamment des voitures. explique Nicolas Fontaine, le rédacteur en chef de « Histoire royales » à nos confrères de RTL. L’homme a 36 chefs d’accusation contre lui.
Charles et William furieux
Harry et Meghan ont été invités par le chef d’état-major de la défense nigériane, le général Christopher Musa. La visite dans ce pays du Commonwealth avait toutes les allures d’une visite officielle : hymne britannique, visite d’une école, rencontres avec des responsables militaires et des ministres… Pourtant, le fils du roi Charles et son épouse n’occupent plus de fonctions officielles au sein du Commonwealth. famille royale depuis 2020. Ce voyage avait donc le don d’irriter le monarque : il est «plus en colère que jamais», révèle l’expert royal Tom Quinn à Miroir.
« Une véritable gifle » : le prince Harry en larmes après un choix fait par le roi Charles III
« Ce qui a déclenché la situation, c’est que les Nigérians ont traité Meghan et Harry comme s’ils pensaient eux aussi qu’il s’agissait d’un voyage officiel – tous les signes étaient là, puisque le couple a été accueilli avec des danses, des réceptions, des visites dans des écoles et des œuvres caritatives., explique-t-il au tabloïd britannique. « Le roi Charles est dans une situation terrible : il adorerait retirer à Meghan et Harry leurs titres royaux, mais il craint que cela ait l’air vindicatif. ».
Le prince William serait lui aussi furieux et «déterminé à trouver un moyen d’éviter que cela ne se reproduise». Le voyage des Sussex au Nigeria serait le premier d’une longue série. « Pour Charles et William, c’est comme si Meghan et Harry disaient : « Nous n’avons pas besoin de votre permission pour travailler dans la famille royale, nous le ferons selon nos propres conditions. »», développe Tom Quinn.