Charles Biétry : « Laissez-moi mourir tranquille »… émotion sur le plateau de Quotidien lorsque Yann Barthès lit la lettre de l’ancien journaliste

Séquence émotion hier soir dans Quotidien diffusée sur la chaîne TMC. Le présentateur de l’émission, Yann Barthès, a profité du thème du jour de l’émission (la fin de la vie) pour lire un passage d’une tribune publiée il y a peu dans le journal l’Équipe et rédigée par le journaliste Charles Biétry, souffrant de la maladie de Charcot.

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Ému, Yann Barthes a rendu hommage au journaliste en introduction : « Je voudrais saluer ce soir un homme que nous aimons beaucoup, un homme avec qui je discute parfois et qui nous regarde ce soir, comme chaque soir, qui ne manque jamais. réagir à l’émission », a exprimé l’animateur avant d’évoquer sa dernière conversation avec le journaliste sportif : « Ce matin, je lui ai parlé du thème de l’émission de ce soir. Il a souhaité que l’on lise des extraits de sa chronique publiés dans le journal L’équipe il y a quelques semaines et je vais le faire. »

Suicide assisté en Suisse

Yann Barthès commence alors : « Les trois coups discrets à la porte de ma chambre auraient dû m’alerter. L’entrée de trois médecins aux visages impassibles aurait dû m’inquiéter. Leurs paroles impitoyables annonçant cette maladie de Charcot auraient dû m’inquiéter. J’allais donc mourir, et je n’avais pas peur.

Il poursuit : « Car avant de parler de notre fin, je voudrais dire à mes camarades malades que dès que le diagnostic est connu, cela signifie qu’il nous reste quelques mois et quelques années à vivre. Ne les gâtons pas », ils sont trop précieux.

Le journaliste sportif se confie également sur les « souffrances atroces » qui l’attendent et évoque son projet de suicide assisté en Suisse : « Avec ma femme et mes enfants, nous partirons ensemble mettre un terme à ma merveilleuse vie. Je n’ai toujours pas peur de mourir mais j’ai peur d’avoir peur pendant ce voyage qui sera difficile. » déclare-t-il en demandant simplement : « Laissez-moi mourir seul. »

Une séquence poignante, qui n’a pas manqué de bouleverser le présentateur Yann Barthès à la lecture de ce texte.