« Chanter en béarnais m’a aidé à oublier la douleur », le candidat raconte
Le Béarnais Sébastien Cazaux, 30 ans, est toujours en lice dans l’émission « Koh Lanta », dont le prochain épisode sera diffusé mardi 9 avril, à 21h10 Interview.
Vous vous êtes vraiment démarqué lors des récents événements, notamment la semaine dernière, en…
Le Béarnais Sébastien Cazaux, 30 ans, est toujours en lice dans l’émission « Koh Lanta », dont le prochain épisode sera diffusé mardi 9 avril, à 21h10 Interview.
Vous vous êtes vraiment démarqué lors des récents événements, notamment la semaine dernière, en vous accrochant à une corde pendant 1h15. Comment avez-vous vécu cela ?
C’était une grande émotion. Un mélange de fierté et de douleur. Cette corde nous a scié les bras et les jambes.
Vous avez chanté la chanson de la vallée d’Ossau « U Joen Pastou ». Est-ce que ça vous a aidé à tenir le coup ?
Chanter en béarnaise était une madeleine de Proust. Cela m’a aidé à oublier la douleur. Et en même temps, cela m’a rappelé toutes les personnes dont je voulais rendre fier. Les gens de la vallée sont très heureux d’avoir vu un peu de notre culture mise en avant sur la première chaîne nationale. Cela me fait chaud au cœur de ressentir ce soutien.
« On le vit comme une fête, tous les mardis soir, autour d’une belle table »
De quoi parle la chanson?
C’est l’histoire d’un berger qui part en transhumance. Il dit au revoir à la femme et aux endroits qu’il aime. Il est accompagné de son patou. Ces chansons qui… (sa voix déraille). Pendant que j’étais là-bas, au loin, je pensais à tout ça. C’est fou. Un an après le tournage, j’ai encore les émotions qui me reviennent !
Vous faites partie de l’équipe jaune, qui s’approche de la réunification en infériorité numérique. Cela a l’air compliqué…
En effet, à six contre huit, on sait qu’il va falloir encore plus se serrer les coudes. J’aborde la réunification avec scepticisme.
En revanche, l’ambiance est délétère au sein de l’équipe rouge…
Quand les Rouges parlaient, lors des essais, je sentais qu’il y avait de la tension. Mais, dans l’équipe jaune, on s’est dit que c’était normal. Depuis le début, ils sont huit ou neuf. Ils ont des caractères très différents. Cela doit inévitablement être un combat. Alors que, de notre côté, les six membres restants sont très proches.
Regardez-vous l’émission avec votre famille ?
J’alterne. Une fois en famille, une autre avec des amis, puis des collègues. A chaque fois, nous sommes une dizaine. On le vit comme une fête, tous les mardis soir, autour d’une belle table.