Changements tactiques, passe gratuite pour Mbappé… comment Deschamps a influencé la retraite de Griezmann, selon Rothen
Si Antoine Griezmann a annoncé sa retraite internationale lundi, c’est en partie dû aux choix du sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps, selon Jérôme Rothen.
Antoine Griezmann et les Bleus, c’est fini. Lundi, à la surprise générale, Grizou a annoncé la fin de son aventure avec l’équipe de France. Une aventure de dix ans marquée par une victoire en Coupe du monde et 44 buts en 137 sélections. Entre usure mentale et physique et déclassement, on a beaucoup parlé des raisons inattendues de cette décision. Pour Jérôme Rothen, Didier Deschamps, par ses choix ces dernières années, a eu une influence sur son « favori ».
« L’idée est venue de Didier Deschamps dans ses choix », a-t-il déclaré jeudi dans Rothen s’ignée sur RMC. « La gestion depuis deux ans n’est pas la même que celle qu’il a eue pendant des années. Même quand Antoine n’était pas bon, il le laissait tout le temps sur le terrain », se souvient le gaucher.
« Et qui a souffert de tout cela ? Antoine Griezmann !
S’il date le début du déclin de Griezmann en bleu avec l’émergence de Nkunku « qui avait un peu redistribué les cartes » avant de se blesser gravement, Jérôme Rothen se souvient d’un autre tournant : « Kylian Mbappé ne voulait plus jouer à droite ». . Il (Deschamps) m’a dit en privé : ‘Kylian, je peux le faire jouer à droite mais il ne défendra plus autant qu’à son arrivée. Donc je le mets dans une position où je peux animer mon milieu. différemment. » « Vous lui faites une petite passe à Mbappé. Et qui a subi tout ça ? n’est-ce pas. Vous ne jouez pas sur ses atouts. »
Jérôme Rothen n’oublie pas non plus le repositionnement de Grizou au milieu de terrain, notamment lorsque Karim Benzema a fait son bref retour en sélection : « Il a fallu accepter qu’il touche moins le ballon, qu’il soit moins efficace offensivement mais qu’on regarde avec les yeux ». « C’est un récupérateur. Il a accepté cette situation mais au fond, il y avait des regrets. C’était le début de ce qui s’est passé à l’Euro (2024). La logique est qu’aujourd’hui, il arrête », conclut Jérôme Rothen.