Changement de dernière minute sur les piles et les prix ?
Le constructeur français passerait des batteries NMC aux batteries LFP. La clé réside dans la différence de coût, mais aussi d’efficacité. Cela pourrait permettre à la R5 E-Tech de baisser ses tarifs, à quelques semaines de sa commercialisation.
La citadine électrique française la plus attendue de 2024 est dans les starters. Dans moins d’un mois, Renault dévoilera la grille tarifaire des versions de la R5 E-Tech, qui seront ensuite commercialisées en septembre. Sur sa fiche technique, on sait presque tout. Mais un changement de dernière minute chez les fournisseurs de la marque au losange pourrait concerner des pièces pour la R5 E-Tech.
Des batteries LFP moins chères sur le R5 E-Tech ?
En effet, selon Les échos, Renault aurait signé un nouveau contrat pour la fourniture de batteries auprès d’un ou plusieurs fournisseurs sud-coréens. Trois ans après avoir signé son contrat avec AESC Envision, l’équipementier sino-japonais qui s’apprête à proposer à Douai une usine de production de batteries NMC (nickel-manganèse-cobalt), Renault aurait décidé de s’approvisionner également en batteries LFP (lithium-fer-cobalt). phosphate).
Selon des sources interrogées par le journal économique français, Renault n’aurait pas mis fin à son contrat avec AESC Envision mais l’aurait complété avec cette nouvelle fourniture, de batteries à la chimie réputée bon marché et moins performante. Parmi ses principales concurrentes, la future Renault R5 E-Tech affrontera la Citroën ë-C3, qui elle-même a opté pour une batterie LFP. Celui de Citroën est de 42 kWh tandis que celui de Renault NMC est de 40 et 52 kWh.
Difficile de dire aujourd’hui si la R5 E-Tech remplacera ses deux batteries NMC par des batteries LFP mais on pourrait imaginer Renault tenter sa chance sur la petite batterie pour la proposer encore moins cher. Ou peut-être à un prix inférieur à 25 000 euros (promesse du constructeur), la version d’entrée de gamme n’allait pas être suffisamment rentable pour Renault, malgré l’enthousiasme des clients et le système de précommande disponible en ligne sur le site officiel.
Produire en France ou pas
Une chose est sûre : les contrats avec les fournisseurs sud-coréens prendront en compte la production européenne de batteries. Il n’est cependant pas certain que Renault parvienne à attirer tel ou ces acteurs pour produire en France, en créant leur propre usine.
Actuellement, la R5 E-Tech se targue d’être française, avec un assemblage à Douai. Une usine de Cléon doit proposer des batteries NMC, à l’exception de la batterie de 40 kWh (pour 300 km d’autonomie) qui doit être préalablement assemblée en Chine, pendant un an. Mais Renault oublie de souligner que la production de la voiture reste internationale comme les autres, à l’image des plastiques de l’habitacle, produits et assemblés au Maroc.
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Source :
Les échos