Selon le dernier bulletin annuel sur la qualité de l’air et le climat publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), « cercle vicieux » Le changement climatique a des conséquences « de plus en plus graves » sur la santé humaine, les écosystèmes et l’agriculture. « Le changement climatique et la qualité de l’air ne peuvent pas être traités séparément »résume Ko Barrett, Secrétaire général adjoint de l’OMM, appelant à une nécessaire prise de conscience de ces interrelations ainsi qu’à « agir en conséquence, tant pour la santé de notre planète et de ses habitants que pour nos économies ».
Le réchauffement climatique joue un rôle dans les incendies
En 2023, la saison des feux de forêt a été très intense partout dans le monde. Au Canada, par exemple, les incendies ont brûlé plus de 15 millions d’hectares, coûté la vie à huit pompiers et forcé les autorités à évacuer 230 000 personnes. Le réchauffement climatique joue un rôle dans les incendies en augmentant « la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur » et en prolongeant les « périodes de sécheresse », amplifiant les conditions propices à la croissance et à la propagation des feux de forêt. Les incendies qui ont encore ravagé l’Amérique du Nord à l’été 2024 « a émis des quantités exceptionnellement élevées de particules fines PM 2,5 par rapport à la période de référence 2003-2023 « , précise le bulletin. Ces particules « ont un impact majeur non seulement sur la santé, mais aussi sur l’agriculture », précise l’OMM, notamment en réduisant la productivité des cultures.
Si le changement climatique concerne une période allant de « plusieurs décennies à plusieurs siècles »Si la pollution atmosphérique est un phénomène qui dure quelques jours ou quelques semaines à l’échelle locale, les deux sont interconnectées. « Des températures plus élevées, des vents changeants, une augmentation des incendies de forêt dans des endroits qui n’étaient pas auparavant touchés et des précipitations modifiées, altèrent la formation, la durée et la dispersion des polluants atmosphériques », explique le rapport de l’institution onusienne. A l’inverse, les particules polluantes, comme l’azote, le soufre et l’ozone, influencent la formation, la durée et la dispersion des polluants atmosphériques. « négativement les services fournis par les écosystèmes naturels, tels que l’approvisionnement en eau douce, la biodiversité, la capture du carbone ou les rendements agricoles »alimentant ainsi le réchauffement climatique.
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