changée, la pelouse de l’Allianz Riviera est prête à accueillir Nice-Saint-Etienne
Vendredi, l’exploitant en charge du terrain du club sudiste a confirmé que celui-ci avait été remplacé.
Après un mois de polémique entre, d’un côté, l’OGC Nice et la ville de Nice, et, de l’autre, l’exploitant du stade Allianz Riviera, le Nice Eco Stadium, ce dernier a annoncé vendredi le changement de la pelouse, objet de la discorde.
« Au terme d’une période d’étude des options possibles, le Nice Eco Stadium (NES) annonce le changement de la pelouse de l’Allianz Riviera »La société d’exploitation du stade a indiqué dans un communiqué vendredi. « Les travaux de remplacement et de renforcement vont débuter immédiatement pour qu’il soit à disposition de l’OGC Nice pour son prochain match. » contre Saint-Étienne le 20 septembre, a assuré la NES.
Un champignon comme déclencheur
Pour l’opérateur, il s’agit du deuxième changement de terrain à l’Allianz Riviera en trois mois, après avoir déjà posé un nouveau gazon avant les matchs des JO et juste après le concert de la star du rap américain Travis Scott, qui avait réuni 40.000 personnes le 6 juillet.
Mais ceci « la nouvelle pelouse a subi une attaque de pyriculariose (un champignon à propagation rapide) à la fin du mois de juillet »dès le début du tournoi olympique, NES a déclaré pour justifier la « surface de jeu dégradée » lors de Nice-Toulouse (1-1) le 25 août.
L’envie d’un terrain « digne d’un club européen »
Dans un courrier daté du 16 août 2024, rendu public le 20, la ville de Nice avait « a mis en demeure la NES (…) de remplir ses obligations contractuelles de fournir un terrain excellent et sans aucun défaut, digne d’un club européen ». Sinon, elle « se réserverait le droit de prendre toutes les mesures nécessaires ».
Le 27 août, « informé de l’intention de l’exploitant (…) de refuser de renouveler la pelouse du stade »le club avait dénoncé « un entêtement incompréhensible » de la NES. « Ce n’est pas une confrontation, mais chacun se rapproche de lui-même »a expliqué le président de Nice, Jean-Pierre Rivère, lors d’une conférence de presse mercredi dernier, tout en reconnaissant que les discussions se poursuivaient. « Il y a un impératif : on ne peut pas ne pas avoir une pelouse de qualité parfaite »il a indiqué, avant de conclure : « C’est un sujet sur lequel on ne laissera pas passer les choses. »Le club a gagné son procès.