Chanel, LVMH, Kering… les enjeux du mercato pour les directeurs artistiques
Alors que le marché se tend, la mode connaît l’une des plus grandes fenêtres de transfert de directeurs artistiques de son histoire. Pourtant, les profils ne parcourent pas les rues pour cultiver un point de vue dans une maison du patrimoine, faire plaisir à TikTok, habiller les femmes et gagner de l’argent sans perdre leur âme.
De la fin du 19ème sièclee siècle jusque dans les années 1960, nous avons connu l’âge d’or des couturiers, de Charles Frederick Worth, le premier, à Yves Saint Laurent. Puis les années 1970 voient émerger la première génération de stylistes, de Sonia Rykiel à Kenzo. Les années 80 ont donné naissance aux créateurs, de Jean Paul Gaultier à Thierry Mugler. Puis à l’aube du nouveau millénaire, apparaît la figure du directeur artistique (AD), celui qui décide a minima des collections et des campagnes publicitaires. Un seul a vécu toutes ces périodes, Karl Lagerfeld, formé dans les maisons de couture, avant de devenir styliste indépendant, puis de jouer l’AD par excellence durant ses 38 années chez Chanel. A sa mort, sa bras droit, Virginie Viard, a pris sa relève avant d’être licenciée en juin dernier. D’ici quelques semaines, la célèbre maison devrait annoncer son successeur. Et le monde de la mode s’accroche à cette décision, donnant lieu à toutes les spéculations.
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