Champions Cup – « Thomas Ramos est l’un des gars les plus ennuyeux que j’ai jamais rencontré sur le terrain », déclare Andre Esterhuizen
Alors que Toulouse a récemment battu les Harlequins en demi-finale de Coupe des Champions (38-26), le centre du club londonien Andre Esterhuizen est revenu sur ce match lors d’une retransmission avec Porteur de balle. Le Sud-Africain affirme que l’arrière latéral français est l’un des joueurs les plus difficiles qu’il ait rencontré.
Il y a certainement deux choses que personne ne peut nier chez Thomas Ramos : il est l’un des meilleurs artilleurs du monde et il a un grand caractère. Aussi compétitif que chambreur, l’arrière du Stade toulousain a récemment croisé la route des Harlequins, en demi-finale de la Coupe des Champions. Remplaçant en début de match, l’international français a tout de même joué un rôle important dans la réussite de son équipe. depuis qu’il a réussi à détacher Joe Marler, afin de récupérer un penalty en fin de match pour assurer le succès de son équipe. A ce moment du match, Ramos pousse le pilier alors qu’un penalty est sifflé contre l’équipe toulousaine, et l’Anglais répond par une claque derrière la tête du Français, ce qui a pour effet de renvoyer le penalty.
« Certains joueurs parviennent à rentrer dans votre tête »
Interrogé à ce sujet par les podcasteurs de Porteur de balleLe centre des Harlequins Andre Esterhuizen n’a pas mâché ses mots sur Ramos : « C’est l’un des gars les plus ennuyeux que j’ai jamais rencontré sur le terrain ». Avec un sourire, le Sud-Africain a égayé ses propos : « Lors du premier match (en phase de poules, NDLR), il a pris le dessus sur Marcus Smith. Il lui a parlé pour le sortir de son match, il l’a attrapé et l’a tenu. J’en ai parlé avec Marcus juste avant. le match et je lui ai demandé s’il allait le permettre à nouveau (rires) !
Pour revenir sur l’action qui concerne Joe Marler, Esterhuizen a reconnu que son équipe était bel et bien tombée dans le piège de Ramos et que cela a scellé la victoire toulousaine : « Il restait trois minutes à jouer et je pense que c’était un moment crucial. Si nous avions touché et marqué sur un maul, nous aurions encore été en vie et il nous aurait resté une minute pour en marquer un autre. Nous sommes parmi les meilleurs. « Il n’y a que des équipes avec Bristol qui peuvent marquer un essai en une minute. Mais certains joueurs arrivent à vous mettre dans la tête pour vous frustrer. Cela (la faute à Marler, NDLR) n’était certainement pas la chose la plus intelligente à faire. »
Ce talent pour sortir les adversaires du match pourrait être utile à Thomas Ramos et à Toulouse en grande finale, le samedi 25 mai à Londres, contre le Leinsterle fléau des hommes d’Ugo Mola…