Les Toulousains n’ont pas laissé la moindre chance à Leicester, dépassé de bout en bout (80-12). Si les Rouge et Noir ont tous brillé, Ange Capuozzo était particulièrement étincelant. De l’autre côté du terrain, Jack Willis a brisé les rêves de ses compatriotes.
C’était sans aucun doute un match pour les ailiers, Ange Capuozzo a failli se faciliter la tâche en éclairant chacun des ballons qu’il touchait. A la réception d’un magnifique centre de Dupont, il élimine la défense d’un haut d’école avant de passer à Delibes pour l’essai. Majestueux !
Après cette offrande, il dut s’offrir son propre test. Il le fait sur une percée au centre du terrain. Il perce la défense de Leicester et humilie le pauvre Handré Pollard. Après la pause, il dégringole sur son aile et laisse Jamie Shillocock sur ses fesses. Sans un rebond un peu taquin sur une passe au pied de Ntamack, il aurait même pu inscrire un triplé. Non content de les peindre, l’Italien crée aussi des chefs-d’œuvre sur le pré. Chapeau bas à l’artiste !
L’ouvreur avait à cœur de remettre les pendules à l’heure. C’est fait, dans le meilleur des cas et de la meilleure des manières. Bien sûr, il rencontrera sans doute une opposition un peu plus coriace en Irlande ou en Angleterre mais il a montré qu’il avait du feu dans les jambes.
À plusieurs reprises, il perce au centre du terrain avant de toujours bien servir ses coéquipiers. La première fois, c’est son partenaire en charnière qu’il retrouve dans le rythme. Le deuxième, son petit coup de pied pour Capuozzo aurait bien pu faire mouche. Plus généralement, il a parfaitement mené sa ligne et a même capté un tir d’une offensive anglaise en fin de première période. La classe.
On pourrait penser que sa place dans la catégorie est désormais automatique. Mais le demi de mêlée fait tout pour y arriver week-end après week-end. Face aux Anglais, il a une nouvelle fois montré l’étendue de sa palette technique. Visiblement excellent en animation, il est capable de belles passes après contact, ou avec le pied. Mais aussi d’avancer de 30 mètres avec une armée d’Anglais sur le dos. Vous avez dit « super-Toto » ?
Soutenir Ramos pour marquer le premier essai, puis Ntamack devant l’un des nombreux suivants. Les changements passent, mais Dupont conserve son siège place Beauvau.
Si les trois-quarts ont pu autant briller c’est avant tout parce que le pack a fait le ménage devant. A l’image de l’incroyable performance du deuxième ligne international Thibaud Flament – Emmanuel Meafou. Mais dans son style typiquement toulousain des Anglais, il a fait du mal à ses compatriotes.
En première mi-temps, chaque fois que les hommes de Mickael Cheika tentaient d’attaquer, ils tombaient sur une pierre nommée Willis. Rien que dans les quarante premières minutes, il gratte trois ballons chauds et permet à son équipe de se libérer. Après la pause, c’est encore une de ses récupérations qui fut à l’origine de l’essai de Capuozzo. Il termine son match avec 9 plaquages et surtout 0 raté. Comme tous ses coéquipiers, il est plus qu’à l’aise de l’autre côté du terrain.
15. Thomas Ramos 7/10
14. Ange Capuozzo 8.5/10
13. Dimitre Délibés 6.5/10
12. Pierre-Louis Barassi 6,5/10
11. Blair Kinghorn 7/10
10.Romain Ntamack 7.5/10
9.Antoine Dupont 7,5/10
8. Anthony Jelonch 6/10
7. Jack Willis 8/10
6. François Cros 7/10
5. Emmanuel Méafou 7.5/10
4. Thibaud Flament 8/10
3. Dorian Aldegheri 6/10
2. Julien Marchand 6,5/10
1. Rodrigue Neti 5,5/10
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