Ce dimanche après-midi, Toulouse a battu Exeter en quart de finale de la Champions Cup. Une victoire 64-26 pour les champions de France en titre, qui ont forcément bousculé les statistiques lors de cette rencontre.
Quand on marque plus de soixante points, on regarde forcément les statistiques du match avec un petit sourire. Ce dimanche, les Toulousains ont régalé leurs supporters avec une seconde période enflammée.
47 points marqués en une mi-temps
Au vu du score final, difficile de dire qu’il n’y avait qu’un petit point d’écart entre les deux équipes à la pause. Bousculés dès le premier acte, les Haut-Garonnais ont brisé la barrière anglaise… et pas qu’un peu.
Le festival a commencé le 47e minute avec un essai de Kinghorn. De quoi lancer la machine rouge et noire. Un 28-0 en douze minutes qui a tué tout suspense. L’arrière latéral écossais a marqué deux fois, tout comme Pita Ahki et Juan Cruz Mallia. Au final, les Stadistes ont marqué 47 points en une seule période. Fort, très fort.
36 défenseurs battus
Eh bien, la défense anglaise n’a pas réussi à contenir les offensives toulousaines dans le deuxième acte, et cela se voit dans les statistiques. Les protégés d’Ugo Mola déambulaient, notamment ceux de la ligne arrière. Au total, Toulouse peut se targuer d’avoir battu 36 défenseurs lors de ce quart-temps. 18 sont à l’honneur de l’arrière. Antoine Dupont a laissé cinq joueurs d’Exeter sur le flanc, 3 pour Ahki et Mallia.
Devant, il y en a aussi 18, mais avec Jack Willis qui en totalise 10 à lui seul…
Revivez l’arrivée des joueurs du Stade toulousain avant le quart de finale de Coupe des Champions face à Exeter comme si vous y étiez. C’est parti, immersion totale ! pic.twitter.com/l1VbMd7bea
– RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) 15 avril 2024
Willis exceptionnel
Mola l’a admis lors d’une conférence de presse après la rencontre, il « Il aurait dû y avoir un superbe trophée pour Willis ». Le flanc anglais a marché sur l’eau pendant quatre-vingts minutes. Une activité qui ferait rougir n’importe quel troisième trio de la planète, et des qualités offensives qui font mal aux Chiefs.
Après avoir mis Skinner sur les fesses comme à l’école de rugby, l’Anglais a d’abord inscrit le deuxième essai de son équipe juste avant la pause, avant de se balader en seconde période.
Il termine donc avec 10 défenseurs battus, 4 centres, 1 essai et 92 mètres gagnés balle en main (source : Ultimaterugby). Que peut-on dire de plus ?
16 passes post-contact
Jeu de mains, jeu toulousain, c’est bien connu. Alors lors de leur festival offensif, les Haut-Garonnais ont forcément fait voyager le ballon. Certains se souviendront encore de la passe post-contact de Paul Costes pour Mallia qui a conduit au deuxième essai de Blair Kinghorn.
Au total, pas moins de 16 déchargements ont été réalisés par les habitants d’Ernest-Wallon ce dimanche.
87 % s’attaquent au succès
Il n’y a pas que l’attaque dans la vie, il y a aussi la défense. Sur ce sujet, les Toulousains ont fait le travail. Évidemment, on peut toujours faire mieux mais face à des joueurs comme Henry Slade ou Immanuel Feyi-Waboso, un taux de réussite de 87% (128 sur 145) en défense est une statistique positive.
Du côté d’Exeter, cela a été un peu plus difficile, logiquement, avec seulement 69% d’interventions réussies (117 sur 154).