Face à ces défis, certains arrêts, comme celui de Montélimar, font appel aux services des Gilets Bleus. Ces bénévoles s’efforcent de fluidifier le flux des véhicules en guidant les conducteurs de tous types : VE, thermiques ou hybrides rechargeables. Ils contribuent également à optimiser l’utilisation des récentes bornes Alpitronic déployées par Ionity. Bien qu’efficaces, ces installations souffrent parfois d’un emplacement peu judicieux, source de désarroi pour de nombreux automobilistes.
Toutefois, les comportements des usagers demeurent parfois problématiques. La pratique de la recharge de commodité, qui consiste à brancher son véhicule malgré un niveau de charge déjà élevé, perdure. Par exemple, une Tesla Model Y a été observée sur plusieurs aires de repos d’autoroutes, en train de se recharger alors que sa batterie était déjà complètement chargée. Cette habitude crée des files d’attente inutiles, devenues encore plus problématiques depuis l’abandon de la facturation à la minute. De nombreux conducteurs laissent leur véhicule stationné aux bornes alors qu’elles sont pleines à craquer.
Malgré ces problèmes, l’A7 échappe encore aux encombrements massifs causés par les véhicules électriques. Les temps d’attente restent globalement acceptables, même aux heures de pointe. Cependant, la prolifération des véhicules électriques nécessite impérativement une amélioration des infrastructures de recharge et une sensibilisation accrue des usagers aux bonnes pratiques. Si une planification judicieuse des arrêts permet aux conducteurs de véhicules électriques de minimiser leur temps d’attente, l’optimisation du réseau de recharge sera un enjeu de plus en plus important dans les années à venir.
