Divertissement

« Ceux qui sont sur le point de mourir » avec Anthony Hopkins nous a charmés, mais pas à cause des effets spéciaux

Dans
Paon / Reiner Bajo/Peacock via Getty Images Dans « Ceux qui sont sur le point de mourir », Anthony Hopkins incarne Vespasien, un empereur qui doit décider lequel de ses deux fils est digne de lui succéder.

Paon / Reiner Bajo/Peacock via Getty Images

Dans « Ceux qui sont sur le point de mourir », Anthony Hopkins incarne Vespasien, un empereur qui doit décider lequel de ses deux fils est digne de lui succéder.

SÉRIE – Veni, vidi mais pas tout à fait vici. Prime Video met en ligne les dix épisodes de Ceux qui sont sur le point de mourir ce vendredi 19 juillet sort sa nouvelle série très attendue. Cette épopée, dont le nom s’inspire de la célèbre phrase faussement attribuée aux gladiateurs (« Ceux qui vont mourir vous saluent »), coche toutes les cases du genre : décors somptueux, action et intrigues politiques. Mais des effets spéciaux douteux peuvent parfois gâcher le plaisir.

Dans Ceux qui sont sur le point de mourirTrois intrigues s’entremêlent sur fond de jeux du cirque et de courses de chars. Tenax, un plébéien qui s’est rempli les poches grâce à des paris truqués, va tenter de se hisser au sommet de la hiérarchie sociale. Cala, une mère de famille numide, arrive à Rome pour retrouver ses trois enfants capturés pour devenir esclaves. Son fils Kwame est désormais gladiateur et doit combattre dans l’arène. Enfin, Domitien, le fils de l’empereur Vespasien, profite des coulisses des compétitions pour s’enrichir et étendre son influence sur la cité.

Découvrez la bande-annonce ci-dessous:

La série gagne des points grâce à son écriture, qui se traduit entre autres par les ambitions démesurées des personnages et leurs jeux de pouvoir sournois. Des décors léchés, comme les somptueuses villas ou les ruelles sordides de la capitale de l’Empire, contribuent également à capter l’attention des spectateurs.

Effets spéciaux peu convaincants

Malheureusement, la série, bien que réalisée par Roland Emmerich (Jour de l’indépendance, 2012) manque d’un aspect graphique significatif. Malgré un budget d’environ 150 millions de dollars, certains effets spéciaux et environnements ajoutés sur fond vert sont pour le moins décevants. Lors des courses de chars par exemple, la différence entre les cavaliers au premier plan et à l’arrière-plan est clairement perceptible.

Un autre problème se situe dans les images de synthèse simulant une vue aérienne de la ville ou du Circus Maximus. On y voit des mouvements exagérés et très peu naturels des personnages, comme s’ils étaient tirés d’un jeu vidéo en développement. L’exemple est assez frappant avec les conducteurs de chars lorsqu’ils fouettent les chevaux.

Mais les effets spéciaux peu satisfaisants n’enlèvent rien au plaisir que l’on prend devant lui. Ceux qui sont sur le point de mouriret c’est en grande partie grâce au casting. Anthony Hopkins (Le silence des agneaux) joue l’empereur Vespasien qui a à ses côtés ses deux fils, Titus joué par Tom Hugues (Victoria) et Domitien joué par Jojo Macari (Éducation sexuelle) ce qui est effrayant. Le rôle de Tenax est joué par Iwan Rheon (Game of Thrones). Les Françaises Sara Martins (Meurtres au paradis) joue Cala et Moe Hashim (Ted Lasso) joue Kwame.

Avec Ceux qui sont sur le point de mourirLes fans de péplum ont de quoi se réchauffer avant de voir Paul Mescal et Pedro Pascal dans Gladiateur II en novembre.

« Quand on gagne, il faut être un exemple » : Hugo Lloris s’exprime sur le chant raciste des Argentins contre les Bleus

Voir aussi sur Le HuffPost :

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
Bouton retour en haut de la page