Des négociations sont toujours en cours à gauche pour former un « front populaire » en vue des élections législatives anticipées du 30 juin.
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« Ceux qui font la fine bouche sont irresponsables, car ils ne voient pas le risque que nous avons devant nous », lance Ian Brossat, porte-parole du Parti communiste français (PCF), mercredi 12 juin sur franceinfo. Sa formation, La France insoumise, le Parti Socialiste et les Écologistes, regroupés au sein d’un « front populaire »négocient actuellement leur programme et leurs candidatures pour les élections législatives anticipées du 30 juin et du 7 juillet.
Le sénateur communiste souligne « Le danger de voir le Rassemblement national, M. Bardella, ses amis dont on connaît les origines politiques s’emparer de Matignon demain. » « Si face à cela, nous ne parvenons pas à nous rassembler, c’est parce que nous en sommes vraiment incapables », affirme-t-il. L’élu PCF « bon espoir que ces négociations aboutissent très rapidement », mais ne donne pas de délai. L’objectif est de parvenir à définir une dizaine de mesures communes et de présenter un seul candidat dans chaque circonscription pour faire barrage à l’extrême droite.
En 2022, après le résultat de l’élection présidentielle très favorable à Jean-Luc Mélenchon (22%), LFI présente 328 députés sous l’étiquette Nupes, contre 100 pour EELV, 70 pour le PS et 50 pour le PCF. Cette fois, c’est le bon score de Raphaël Glucksmann dimanche soir aux élections européennes (1er à gauche avec 13,8%) qui devrait influencer les débats.