CONTREPOINT – Le RN a radicalement changé, dans sa géographie comme dans sa sociologie.
Petite consolation pour Emmanuel Macron. Sa dissolution a provoqué un élan civique parmi les Français, qui n’avaient jamais été aussi nombreux à voter aux législatives depuis 1997. Mais cet élan était contre lui.
Au soir de ce premier tour, le bilan du macronisme est donc l’effondrement de ce grand courant central qu’il était fier de s’être imposé il y a sept ans. Cette nouvelle force, majoritaire en 2017, toujours dominante en 2022, est reléguée en troisième position. Dans un très grand nombre de circonscriptions, on en est réduit à se demander qui bloquer ou qui élire dimanche prochain. Amer dilemme.
Deux « extrêmes »
Plus fondamentalement encore, le macronisme, dans son projet fondateur, a voulu apporter la réconciliation entre les Français, l’apaisement de la société et le dépassement des divisions, à commencer par le vieux clivage gauche-droite dans lequel le chef de l’Etat voyait, non sans fondement, une source de tensions. blocage dans le pays. Quel paysage que celui de la France dans ce…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 70% à découvrir.
Vente flash
1€ par mois pendant 3 mois. Sans engagement.
Déjà abonné ? Connectez-vous
