Cette sordide soirée MTV où P. Diddy aurait violé une jeune fille de 13 ans avec deux autres stars
Selon une nouvelle plainte déposée par l’avocat Tony Buzbee, P. Diddy aurait violé une jeune fille de 13 ans en septembre 2000 après la cérémonie des MTV Video Music Awards.
Ce soir du 7 septembre 2000, P. Diddy a fait une arrivée remarquée au bras de Jennifer Lopez. Le rappeur et celle qui n’était pas encore la diva qu’on connaît aujourd’hui, ont vécu une histoire d’amour médiatique. Dans des tenues assorties – lui avec un t-shirt blanc et une casquette, elle avec un débardeur à strass et un bandana – le couple a joué le jeu du photographe sans savoir que les photos allaient devenir des images mythiques du début des années 2000. A cette époque, MTV est à son apogée, les soirées de récompenses organisées par la chaîne américaine regorgent de stars. Sur scène ce soir-là, Britney Spears apparaît dans sa légendaire tenue couleur chair, tandis que le Dr Dre et Steven Tyler sont invités à remettre un prix.
Comme toute cérémonie qui se respecte, elle est ensuite suivie d’un « after-party », où les stars enlèvent parfois leurs masques. Présente lors de cette soirée à laquelle sont conviées de nombreuses célébrités, cette adolescente de 13 ans aurait vécu l’enfer. 24 ans plus tard, sous les conseils du puissant avocat texan Tony Buzbee, celle que l’on surnomme « Jane Doe » pour protéger son anonymat, décide de porter plainte. Aujourd’hui âgée de 37 ans, elle accuse P. Diddy de viol. Son histoire fait partie d’un dossier de sept plaintes toutes déposées par l’avocat qui avait promis de faire tomber Sean Combs, de son vrai nom, et ses complices.
Coincé dans une pièce
Selon les accusations de la victime présumée, lors de cette fameuse soirée, elle se serait mise à chercher « un endroit pour s’évader ». Elle est ensuite entrée dans ce qu’elle pensait être une pièce vide où elle pouvait se reposer, indique « Deadline » qui a obtenu la transcription de la plainte. L’adolescente, qui « avait le vertige » alors qu’elle n’avait bu qu’un seul verre, aurait été rejointe par Puff Daddy, accompagné d’un homme et d’une femme, tous deux célébrités. « Combs s’est approché de manière agressive de la plaignante, l’a regardée avec des yeux dangereux, l’a attrapée et lui a dit ‘vous êtes prêt à faire la fête !’ « .
Ensuite, le rappeur aurait poussé l’adolescente vers son ami surnommé « Celebrity A » dans la plainte, qui aurait enlevé ses vêtements alors qu’elle devenait de plus en plus désorientée. « La plaignante a été retenue par la célébrité A qui l’a violée vaginalement sous les yeux de Combs et de la célébrité B, une femme. Lorsque l’homme a fini, Combs a également violé la plaignante par voie vaginale sous les yeux des célébrités A et B. Combs a ensuite tenté de forcer la plaignante à lui faire une fellation, mais elle a résisté en lui donnant un coup de poing dans le cou, et il s’est arrêté.
Les noms des deux autres stars ne sont pas dévoilés mais, rappelle Deadline, P. Diddy, considéré comme le roi de la nuit grâce à ses nuits blanches, était régulièrement entouré des plus grandes stars de l’époque. Après l’agression présumée, l’adolescente a quitté la maison où se déroulait la fête, puis a réussi à appeler son père pour qu’il vienne la chercher. «Après l’agression, la plaignante a sombré dans une profonde dépression qui continue d’affecter tous les aspects de sa vie», indique la plainte, qui allègue l’usage de drogues pour piéger la jeune fille.
Depuis sa conférence de presse très publique du 1ereuh Octobre, au cours duquel l’avocat Tony Buzbee a déclaré avoir constitué des dossiers pour au moins 120 victimes présumées, cette dernière a déjà déposé 13 plaintes et d’autres attendues dans les prochains jours. Parmi celles déjà rendues publiques figure celle d’un autre mineur, un garçon âgé de 16 ans au moment de son agression présumée.
Les plaintes ont été déposées devant un tribunal civil et sont donc indépendantes de la vaste enquête fédérale ouverte contre P. Diddy pour trafic sexuel, pour laquelle son procès se tiendra en mai 2025. Le rappeur nie toutes les allégations. Les représentants de Sean Combs n’ont rien dit sur ces nouvelles poursuites, se référant seulement à Deadline à leur déclaration de la semaine dernière, qui déclarait en partie que « M. Combs n’a jamais agressé sexuellement qui que ce soit, adulte ou mineur, homme ou femme ». Les avocats du milliardaire accusent Tony Buzbee de vouloir faire de la publicité. Ils ont également demandé que les noms des accusateurs de leur client soient révélés.