Le chef des services de sécurité intérieure israéliens, rejetés par le gouvernement, a accusé Benjamin Netanyahu de l’exigence de fidélité personnelle et a rejeté les accusations selon lesquelles le bari de tibia n’a pas alerté le Premier ministre et les autres services de sécurité temporelle de l’attaque le 7 octobre 2023.
« Cette nuit-là, rien n’a été caché à l’appareil de sécurité ou au Premier ministre », a déclaré Ronen Bar, le chef de Shin Bet, dans une déclaration écrite sous serment à la Cour suprême. Ce jour-là vers 3 heures du matin, toutes les agences de sécurité ont reçu une alerte concernant « les préparations inhabituelles et la possibilité d’intentions offensives du Hamas », selon le Bet Shin. Ronen Bar explique en particulier comment il s’est rendu au siège du Shin Bet à 4h30, deux heures avant l’attaque contre le Hamas sur le sol israélien, et a donné des instructions pour que le conseiller militaire du Premier ministre soit informé des événements.
Demande d’agir contre les manifestants
Il s’agit du dernier épisode de la saga juridico-politique qui s’oppose à Benjamin Netanyahu à Ronen Bar, le chef du tibia, dont le licenciement annoncé par le gouvernement a provoqué un tollé dans une grande partie de l’opinion israélienne et provoqué des démonstrations de masse.
Dans sa déclaration sous serment lundi, Ronen Bar accuse Benjamin Netanyahu de lui avoir notablement demandé une loyauté personnelle. « Il était clair » que, dans le cas d’une crise constitutionnelle, il devait lui obéir et non à la Cour suprême, a-t-il écrit dans le document, diffusé par les services du procureur général.
Ronen Bar indique également que Netanyahu lui a dit « plus d’une reprise » qu’il s’attendait à ce que ses services agissent contre les citoyens israéliens impliqués dans des manifestations contre le gouvernement « en mettant particulièrement l’accent sur la surveillance des donateurs de la manifestation ». Il confirme également les informations publiées dans les médias selon lesquelles Netanyahu a cherché à obtenir sa signature pour retarder le témoignage du Premier ministre dans son procès pour corruption.
Le bureau de Benjamin Netanyahu a rejeté ces déclarations, présentées comme « fausses ».