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Pour les patients atteints de la maladie de Parkinson, c’est une source d’espoir. Une équipe de chercheurs japonais a mené une étude pour limiter les effets secondaires d’un éventuel remède à la maladie.

Une avancée médicale précieuse. Le pramipexole est connu pour limiter les effets de la maladie de Parkinson (et du syndrome des jambes sans repos). Cependant, il provoque des effets secondaires importants, qui pourraient être contrôlés, selon une étude récente.

Il n’existe pas beaucoup de traitements contre la maladie de Parkinson et leur principal inconvénient est qu’ils entraînent des effets secondaires importants, notamment sur la prise de décision du consommateur. En effet, ceux-ci (le pramipexole étant un exemple) favorisent les addictions comme l’addiction au jeu, les achats compulsifs mais aussi la consommation alimentaire excessive.

Une étude autour du globe pallidus externe

Le pramipexole agit en libérant une quantité de dopamine, qui est réduite chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Une étude japonaise de la Fujita Health University a mené une étude sur des souris et a observé que la prise de pramipexole augmentait efficacement la quantité de dopamine mais avait également pour effet d’impacter le comportement des souris. Dans un exercice où les souris avaient le choix face au danger, elles ont toujours choisi les choix à haut risque lorsqu’elles ont reçu du pramipexole.

Cela a permis aux chercheurs de localiser quelle zone du cerveau était utilisée lors de ces moments de prise de décision. Le globus pallidus externe semble être la zone la plus active lorsque les souris sont soumises à leur choix. Le globe pallidus externe a déjà été ciblé par des études visant à guérir la maladie de Parkinson. Cette recherche montre qu’en agissant sur cette zone du cerveau, elle pourrait également limiter les effets secondaires des traitements contre la maladie.

Hisayoshi Kubota, neuroscientifique à l’Université de santé Fujita, explique que les recherches menées « pourraient conduire au développement de nouveaux traitements médicamenteux et d’interventions qui cibleraient directement le globus pallidus externe ». Il poursuit en disant que « cela pourrait aider à réduire ou à mettre fin aux problèmes de prise de décision que connaissent les patients atteints de la maladie de Parkinson ».

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