Cette mauvaise habitude pourrait être l’un des facteurs de risque les plus importants du déclin cognitif, selon une étude
Il s’agit d’une maladie qui touche de nombreuses personnes âgées : le déclin cognitif. Ce dernier « correspond à une altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives, quel que soit le mécanisme en cause, son origine ou sa réversibilité » explique la Haute Autorité de Santé (HAS). Différents symptômes comme des difficultés à s’exprimer, des troubles de l’équilibre ou des pertes de mémoire peuvent le caractériser. Certains facteurs peuvent favoriser son apparition comme l’isolement, la sédentarité ou encore la consommation d’alcool.
Des chercheurs de l’University College London (Angleterre) ont mesuré l’impact des facteurs de risque sur le déclin cognitif. Ils ont calculé que les personnes qui fumaient souffraient d’un déclin cognitif plus rapide que les autres. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Communications.
Pour arriver à ces résultats, les chercheurs se sont basés sur les données de 32 033 adultes en bonne santé cognitive au début de l’étude, âgés de 50 ans et répartis dans 14 pays. Ces informations proviennent de l’English Longitudinal Study on Ageing (ELSA) et de l’Enquête sur la santé, le vieillissement et la retraite en Europe (SHARE). Ces études ont recueilli des données sur le mode de vie et le déclin de la mémoire. La durée de l’étude était de 10 ans.
Les chercheurs ont créé un « mode de vie de référence » qui comprenait l’absence de tabac, une consommation nulle ou modérée d’alcool, une activité physique et une vie sociale régulière. (…)
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