Là coqueluche fait des ravages en France. En effet, depuis plusieurs semaines, les autorités sanitaires tirent la sonnette d’alarme pour alerter sur l’accélération soudaine et soutenue de la propagation de cette maladie, longtemps contenue mais qui touche désormais la quasi-totalité de la France.
La coqueluche est une maladie respiratoiredirectement due à une bactérie, la Bordetella pertussis. Bien que peu grave, elle entraîne néanmoins des quintes de toux insupportables et une grande fatigue. Revenant une fois tous les 3 à 5 ans, cette maladie touche absolument tout le monde. Les autorités sanitaires françaises souhaitent donc que les plus vulnérables se fassent vacciner rapidement.
La coqueluche continue de faire des ravages en France
Car malgré tout, la coqueluche peut tuer. Depuis début 2024 et fin juillet, une vingtaine de décès ont été recensés. Et, si l’on en croit la courbe épidémiologique, la situation n’est pas près de s’apaiser, puisque le nombre de cas a été multiplié par 15 entre mars et juillet. Plusieurs raisons expliquent cela : une méconnaissance générale de la maladie et, surtout, des retards dans le dépistage.
En effet, une prescription préalable est nécessaire pour se faire tester, en laboratoire seulement. Si les résultats reviennent assez rapidement, il faut compter une bonne semaine (au moins) pour que tout le processus soit complété. Il est donc tout à fait possible de contaminer d’autres personnes durant ce laps de temps. Fort de ce constat, le ministre de la Santé a décidé de réagir.
La Haute Autorité de Santé recommande le vaccin
En lien avec la Haute Autorité de Santé (HAS), il a été annoncé que la vaccination des personnes les plus vulnérables serait prioritaire. Les femmes enceintes, les jeunes enfants et les personnes âgées pourront ainsi recevoir une dose de vaccin contre la coqueluche à condition de contacter leur médecin et, enfin, de ne pas avoir reçu d’injection il y a moins de 5 ans.