Cette maison détruite par un arbre est à vendre pour un demi-million de dollars
En partie détruite et pourtant à vendre pour près d’un demi-million de dollars (environ 450 000 euros) ! Une maison a fait sensation lors de sa mise en vente. Cette résidence a été en partie détruite en mai, lorsqu’un pin géant, qui s’était déraciné, est tombé dessus. A l’intérieur, deux locataires et leurs chiens. L’un des occupants a déclaré que le bruit ressemblait à celui d’un « bombe qui avait explosé » Heureusement, personne n’a été blessé dans l’incident : tout le monde a réussi à sortir à temps, par la porte arrière, toujours debout. Mais une fois l’arbre et les débris dégagés, la maison, située près de Los Angeles (Californie), ressemble à une « décor post-apocalyptique« , selon la presse locale. Des murs ont disparu, des fils électriques traînent et la maison de 60 m² – avant la destruction partielle – n’a plus de toit.
Bref, cette maison a tout d’une demeure irrécupérable. Et pourtant, elle est bel et bien à vendre. Kevin Wheeler, l’agent immobilier de Century 21 en charge de la vente, est confiant et a même osé une pointe d’humour : « Ici en Californie, nous aimons vivre à la fois à l’intérieur et à l’extérieur. La maison s’intègre parfaitement à la culture locale. C’est un étage ouvert, maintenant que l’arbre est sorti, il y a beaucoup de lumière » dit-il en plaisantant. Plus sérieusement, l’agent immobilier dit qu’en raison de la forte demande et de l’offre limitée dans le sud de la Californie, il a été très demandé.
« Plusieurs acheteurs, tant américains qu’étrangers, sont intéressés mais préféreraient payer entre 250 000 et 300 000 dollars. » explique Kevin Wheeler. Logique pour une demi-maison estimée à 500 000 $ dans son intégralité ! Il faut, tout de même, un sacré culot pour oser dépenser une telle somme d’argent pour une maison délabrée.
Certains agents immobiliers diraient qu’elle est « bon à rénover« , selon le jargon de l’immobilier.Construisez votre rêve ! » conclut l’annonce. D’autant que, selon l’agent, les futurs acquéreurs n’auront pas à s’embarrasser des formalités administratives requises pour les biens de plus de 50 m² qui ont été détruits car c’est un cas de force majeure qui en est la cause.
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