Une nouvelle marque de prêt-à-porter féminin connaît actuellement des turbulences, à tel point qu’il a été décidé de la placer en procédure de sauvegarde. Quel avenir pour elle et ses salariés ?
C’est une véritable hémorragie qui ne semble pas se calmer… En effet, alors que Maisons du monde a annoncé un plan sur trois ans pour redresser la situation et se repositionner dans le secteur très concurrentiel de la décoration intérieure, Camaïeu a dû se résoudre à fermer plusieurs magasins. Même son de cloche dans le secteur cosmétique ! Personne n’a oublié la situation compliquée d’André en 2023, première entreprise placée en redressement judiciaire après la pandémie de Covid-19. Pimkie se retrouve également en difficulté. La marque de prêt-à-porter féminin vient d’être placé en procédure de sauvegarde : l’avenir s’assombrit pour les salariés.
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L’entreprise française créée en 1971 avait déjà été confrontée à la fermeture de ses filiales suisses et belges en 2021. Dans le processus, deux plans sociaux avaient été initiés Dans deux ans. C’est Réseau de mode qui a révélé la décision prise par le tribunal de commerce de Lille lundi 27 mai, mercredi 29, selon des sources syndicales relayées parAFP. Cette procédure de sauvegarde avec l’assistance de deux administrateurs devrait aider Pimkie à « faire face aux difficultés actuelles du marché et accélérer (le) plan de relance » OMS « nous permettra de nous renforcer et d’assurer notre avenir »selon le président de la marque Salih Halassi, d’après ce qu’on a pu lire dans un mail envoyé aux salariés mardi.
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La solution de la dernière chance pour Pimkie
Pour la secrétaire CFE-CGC du CSE de l’entreprise Frédérique Dupont, c’est le « dernière chance » accordée pour qu’elle puisse s’en sortir. « Nous ne pensons pas que ce soit une mauvaise chose. Nous avons plus de confiance que si la direction actuelle continuait seule »elle a informé leAFPtenir un discours cohérent avec celui des élus syndicaux. « La direction que nous avons actuellement n’est pas rassurante« puisque nous n’aurions pas « je n’ai vu aucun argent ni investissement » depuis que l’entreprise a été reprise en 2021 par Lee Cooper France, Kindy et Ibisler Tekstil, selon Emmanuelle Merzeaud (CGT).
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Concrètement, cette procédure de sauvegarde visant Pimkie n’a pas « aucun impact sur les salariés »a annoncé son président, en plus d’insister sur le fait que la très populaire marque de prêt-à-porter a conservé « un niveau de trésorerie substantiel et suffisant pour (son) bon fonctionnement ». Reste que les deux plans sociaux récemment décidés, dont un en janvier 2024, doivent donner lieu à un réduction massive du nombre d’employés d’ici la fin de l’année. Nous avions en effet décidé de fermer 64 magasins en France, un nombre porté à une centaine compte tenu des conséquences du premier plan social de 2023. Ce qui revient à prédire le suppression de près de 500 emplois.
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Moins de 200 magasins d’ici 2025
A la fin de l’année, Pimkie devrait totaliser 196 magasins en gestion directe en France, ainsi que 80 magasins franchisés et 71 magasins internationaux. Concernant le nombre d’employés, il devrait être réévalué entre 850 et 900.
Bien implantée en France à la fin des années 80, la marque décide de conquérir le marché international et ouvre son premier magasin en Allemagne en 1988. Trois ans plus tard, elle ouvre à Séville en Espagne, puis à Turin en Italie en 1994. succès se poursuit, à tel point qu’en 2006 Pimkie met en ligne son premier site marchand et compte 699 magasins dans pas moins de 16 pays. Après son développement en Europe de l’Est et au Moyen-Orient dans les années 2010, la tendance s’est brusquement inversée en 2017lisible avec la volonté de signer un accord de rupture conventionnelle concernant un certain nombre d’emplois.
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