« Cette ferveur est incroyable », avant le match contre les Bleus, la vague « Oranje » a déjà déferlé sur Leipzig
L’équipe de France affronte ce soir les Pays-Bas à Leipzig, deuxième match du groupe D. Si les hommes de Didier Deschamps pourront compter sur une dizaine de milliers de supporters, attention à ne pas se laisser déborder par les supporters néerlandais qui ont littéralement envahi la ville. . Rapport.
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Assise sur une terrasse du centre-ville, cette famille a parcouru 700 km depuis Rotterdam pour venir soutenir les Pays-Bas à Leipzig pour ce deuxième match de l’Euro néerlandais… qui se joue contre l’équipe de France. « Nous sommes sept, nous avons pris deux voitures pour venir ici« , raconte Floris, tenue « oranje », le surnom de la staréquipe de footballde la tête aux pieds, des chaussettes aux lunettes, en passant par le chapeau.
Avec un objectif très clair : « Nous aimons faire la fête, nous aimons boire et nous aimons le football, c’est la meilleure combinaison possible. » explique-t-il, chope de bière à la main et chapeau aux couleurs des Pays-Bas sur la tête.
Un sentiment partagé par sa petite amie : «Je me demande toujours ce que je fais là, j’adore être avec eux parce qu’on fait la fête, on boit, on s’amuse !«
« Le jour du match, le football est la priorité, mais avant, ce n’est pas le cas ! L’ambiance est incroyable, nous nous sentons unis en tant que pays.
Un fan néerlandais, croisé à Leipzigchez FranceInfo
La vague néerlandaise traversée toute la journée dans le centre-ville de Leipzig va vite se transformer en un raz de marée : quelque 60 à 70 000 supporters sont attendus… Et la plupart sans billets. « Cela fait dix ans que je voyage avec les supporters« , dit Daniel, costume-cravate « oranje », écusson de la sélection batave sur le coeur, le tout dans un français délicieux.
Pour lui, ces mouvements massifs sont dans l’ADN du pays : «Les Néerlandais adorent ça, nous sommes un petit pays, en quelque sorteoutsider’, des outsiders, mais nous n’avons pas de joueurs de très grande qualité. Nous ne sommes pas loin non plus, à 6 heures de train. L’ambiance sera superbe !« , Il promet.
Ils étaient plus de 30 000 à Hambourg pour le premier match »,une ambiance exceptionnelle, cette ferveur est incroyable », » chuchote un supporter néerlandais coiffé d’un chapeau orange. Vendredi 21 juin, contre les Bleus de Deschamps, ils seront donc quasiment doubles, avec une rencontre annoncée à 13 heures ce vendredi, dans la fan zone située à Wilhelm-Leuschner-Platz. Bus à impériale, DJ et musique techno : Leipzig aura des airs de discothèque à ciel ouvert.
Quand on dit à Peter, réuni en centre-ville avec plusieurs de ses collègues de Gröningen, qu’il n’y aura « que » 10 000 Français, sa réponse ne se fait pas attendre : « Honnêtement, restez chez vous !« , il rit.
Mais pas question de rester chez eux pour les joueurs français, qui comptent bien bloquer la vague « oranje ». Et pour cela, l’équipe de France dispose d’un talent secret nommé… Didier Deschamps. Le sélectionneur des Bleus a en effet remporté 7 de ses 8 matches face aux Pays-Bas.