En début de week-end, ce vendredi, le LOSC a donné la leçon à l’Olympique de Marseille (3-1). Une rencontre au dénouement victorieux, longuement débriefée par les journalistes présents autour du plateau de L’équipe du soir.
Un peu de Lille sur La Chaîne L’Equipe, les matchs disputés le vendredi soir sont bons pour rafraîchir l’actualité souvent centrée sur deux ou trois équipes en France. Opposés à l’Olympique de Marseille vendredi dernier, les Dogues ont rendu une copie convaincante aux yeux de Grégory Schneider : « Il n’y a pas eu de match. On sentait que Lille, inexorablement, ramenait le match à sa vérité. En première mi-temps, nous avons terminé sur un score nul et vierge car Pau Lopez a réalisé les arrêts nécessaires. Les Lillois sont dominants. Ils savent qu’ils ont le temps de préparer leur jeu. C’est la facilité avec laquelle ils ont amené les Marseillais à ce scénario qui m’a fasciné. Il n’y a vraiment pas eu de match ce vendredi soir. Ils ne voulaient pas faire la même chose que lors du Derby, et ils devaient avoir leur raison. Ce n’est pas qu’ils aient été dominés, mais plutôt qu’ils aient été prudents. J’avais l’impression qu’ils essayaient de prendre les Marseillais dans le dos »analyse le journaliste pour Libérer.
De son côté, Sébastien Tarrago s’étonne du chemin parcouru par le LOSC depuis le début de la saison, comparant Paulo Fonseca et son groupe à un caméléon : « Cette équipe de Lille est assez drôleIl commence. Je ne sais pas si c’est une bonne chose ou pas, mais ça s’adapte beaucoup. Qui définirait véritablement le style du LOSC cette saison ? Cela change un peu. Tous les trois mois, on a l’impression que c’est une équipe différente. Je pense que c’est vraiment une équipe qui s’adapte à ce qu’elle veut faire le jour du match, contre un adversaire particulier.dit-il, rejoint par Nabil Djellit qui poursuit : « Elle a aussi progressé dans la gestion des fins de matchs. C’était souvent une équipe frustrante qui perdait des points stupides en fin de match. Là, depuis le début du sprint final, j’ai l’impression qu’elle maîtrise mieux ses matchs. Il y a une équipe type qui commence enfin à se dessiner, ce n’était pas le cas avant »poursuit le journaliste de France Football.
Enfin, les consultants, journalistes et chroniqueurs autour du plateau ont conclu cette première partie de l’émission en s’intéressant à certains cas individuels, notamment le côté droit occupé par Edon Zhegrova et Tiago Santos : « Il y a du panache, ça avance. C’est une équipe agréable qui me rappelle un peu Lens l’année dernière. Ils sont un peu imprévisibles et ne semblent pas calculer avec Zhegrova qui est la percussion, le facteur X. Ils sont agréables à regarder jouer”» déclare Matthieu Dossevi, ancien joueur du FC Metz, qui offre ainsi à Grégory Schneider l’occasion de conclure le débat : « Je trouve que le petit charme supplémentaire de cette équipe, c’est le côté droit car j’aurais du mal à faire sortir Tiago Santos de Zhegrova. Il bouge, il permute. Il a beaucoup d’énergie. Tiago Santos fait beaucoup de bien à Zhegrova. Ils doivent être jugés ensemble. Ils donnent une impulsion. »