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Cette douche froide qu’a vécue Gilles Lellouche et qui a tout remis en question : « Je ne savais plus où j’habitais »

Cette douche froide qu’a vécue Gilles Lellouche et qui a tout remis en question : « Je ne savais plus où j’habitais »

Par Lucie Gosselin | Éditeur

Journaliste passionné, depuis plus de 10 ans, je réalise des enquêtes, des portraits, des reportages ou des interviews.

Gilles Lellouche, réalisateur et acteur de renom, s’apprête à dévoiler « L’Amour ouf » ce mercredi 16 octobre, son dernier film à gros budget. Cependant, après le Festival de Cannes, de vives critiques ont ébranlé le cinéaste. Retour sur cette expérience mouvementée qui l’a bouleversé.

Cette douche froide qu’a vécue Gilles Lellouche et qui a tout remis en question : « Je ne savais plus où j’habitais »

Le reste après l’annonce

L’histoire de Amour ouf a commencé il y a presque dix-sept ans. Inspiré d’un roman irlandais, le film est un projet cher à Gilles Lellouche. Doté d’un budget impressionnant de 32 millions d’euros, le réalisateur je voulais frapper forten s’entourant d’un casting de rêve comprenant des acteurs comme Adèle Exarchopoulos, François Civil et Alain Chabat. Dès ce dimanche, 418 cinémas proposeront une avant-première unique, permettant aux spectateurs d’interagir avec l’équipe du film.

Amour ouf : le projet ambitieux de Gilles Lellouche

Ce projet au long cours, qui sortira ce mercredi 16 octobre dans toutes les salles de cinéma, n’a pas été de tout repos pour Gilles Lellouche. La genèse du film remonte à 2006, lorsqu’il découvre le roman de Neville Thompson grâce à Benoît Poelvoorde, comme le rapporte Le Parisien.

Conquis par le potentiel cinématographique du récit, le réalisateur se lance dans l’écriture d’un scénario avec Poelvoorde. Cependant, différences artistiques et les difficultés financières liées à un casting de jeunes comédiens ont rapidement ralenti l’avancée du projet.

L’épreuve du Festival de Cannes et la douche froide des critiques

En avril 2024, Amour ouf est sélectionné au prestigieux Festival de Cannes, une consécration pour Gilles Lellouche et son équipe. La projection officielle s’est terminée par dix-sept minutes d’ovation debout, un record. Pourtant, le lendemain, c’était la douche froide, une partie de la presse se montrait dure, qualifiant le film de « fourre-tout épuisant« ou de »échec« . Le choc est sévère pour le réalisateur. « Je ne savais plus où j’habitais« confie le réalisateur français dans les colonnes de parisien ce dimanche 13 octobre.

Le producteur Hugo Sélignac confirme l’ampleur du coup : « La douche froide était forte. Mais on a compris qu’il fallait revoir certaines choses. »a-t-il déclaré à nos confrères. Suite à ces retours négatifs, Gilles Lellouche retourne en salle de montage pour régler le film. Ce dernier coupe notamment une scène de danse et supprime deux séquences de violence jugées trop complaisantes, expliquant qu’elles faisaient paraître le personnage principal « stupide et antipathique ».

Ce travail de révision a abouti à une version finale de 2h30, bien plus fluide selon ses producteurs. « On savait que le travail n’était pas terminé après Cannes »précise Alain Attal, le producteur du film. Le frère de Philippe Lellouche, quant à lui, reste confiant malgré cette période tumultueuse. « Je suis fan de Tarantino, j’aime les scènes violentesmais il fallait trouver le bon équilibre. »avoue-t-il dans le quotidien.

Un pari sur l’avenir : vers le succès ?

Avec Amour oufle réalisateur de 52 ans ne cache pas ses ambitions. Gilles Lellouche espère attirer plusieurs millions de spectateurs dans les sallesMisant sur l’ampleur de son casting et la force de son histoire. « A 2 millions d’entrées, on va commencer à être content »confie Alain Attal, tandis que Sélignac voit plus grand : « Moi, je ris à 3 millions. »assure ce dernier.

Quant à Gilles Lellouche, il s’amuse rêver de succès mondial : « Combien de spectateurs je veux ? Un milliard !déclare-t-il à nos confrères. Mercredi, ce sera au public de trancher. Sera-t-il séduit par ce film désormais affiné et retouché après Cannes ?

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