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Cette demande de Marie-José Pérec à Teddy Riner quelques instants avant d’allumer la vasque olympique

L’athlète et le judoka, tous deux triples champions olympiques, furent les derniers relayeurs. Profondément émue, elle lui adressa une requête, quelques secondes avant l’allumage de la vasque.

« Nous sommes deux Guadeloupéens, deux noirs, un homme et une femme et nous allumons la vasque des Jeux de Paris. » C’est ainsi que Marie-José Pérec a résumé ce qu’elle a vécu lors de la cérémonie d’ouverture, vendredi 26 juillet. L’athlète et le judoka français Teddy Riner, tous deux triples champions olympiques, ont été désignés derniers relayeurs, chargés d’allumer la vasque olympique. Elle a confié à la presse que Parisien l’histoire des heures folles qui ont précédé cet instant hors du temps… et la demande qu’elle a faite à son partenaire.

Un moment d’émotion intense

Jusqu’au bout, Marie-José Pérec n’a pas su si elle jouerait un rôle, et quel rôle, dans la cérémonie d’ouverture. « Ces dernières nuits, je n’ai plus dormi. Je n’en pouvais plus. Être la dernière relayeuse, faire partie de l’histoire de cette cérémonie à Paris, c’était plus qu’un rêve. J’en avais très envie. Et je n’avais aucune nouvelle. (…) Chaque nuit, je me disais : toujours rien », raconte-t-elle à l’AFP. Parisien.

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Le matin même, Tony Estanguet, président du comité d’organisation des Jeux, lui confirme qu’elle sera parmi les deux derniers porteurs, sans lui communiquer le nom de son partenaire. Elle ne l’apprendra que plusieurs heures plus tard, une fois sur place, parmi tous les autres athlètes invités à prendre part aux derniers pas de la flamme olympique.

Un geste de complicité

Habillage, maquillage, derniers préparatifs : l’heure approche. Marie-José Pérec et Teddy Riner avancent lentement, dans le jardin des Tuileries, vers la vasque, création sculpturale du designer Mathieu Lehanneur. « Juste avant d’allumer la vasque, j’ai été envahie par une émotion incroyable, raconte l’athlète au quotidien. J’ai demandé à Teddy : ‘on se tient la main ?’ Il y avait un profond sentiment de fraternité. C’était tellement plus grand que nous que nous avons ressenti le besoin de nous prendre la main, de la serrer fort. Très fort. »

Le chaudron commence alors à s’élever lentement vers le ciel. « C’est une chose incroyable, peut-être même plus intense qu’une médaille d’or olympique. C’est au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer. » Un moment hors du temps, en hommage à l’olympisme français. Et à ses héros.

Jeoffro René

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