Quand on pense aux compactes premium, le réflexe est souvent de mettre trois noms sur le papier : Audi, BMW et Mercedes. Avec, respectivement, l’A3, la Série 1 et la Classe A. Mais c’est oublier Lexus, qui a également investi dans ce segment.Certes, la marque chic de Toyota s’y est aventurée plus tard – en 2010 – que les trois allemandes, mais la CT a su se distinguer avec son moteur hybride, quelque chose qu’aucun concurrent n’offrait à l’époque. Et ce qui en fait, aujourd’hui, une voiture unique sur le marché de l’occasion.
Tarifs abordables
Disons-le tout de suite, la CT 200h ne court pas les plates-formes d’occasion. Mais parmi les quelques centaines de modèles existants, il n’est pas difficile de trouver son bonheur, car la japonaise n’affiche pas une cote dissuasive. Les exemplaires les moins chers sont à un peu plus de 10 000 € mais le kilométrage approche souvent les 200 000. Bien que cette Lexus soit fiable, c’est beaucoup, surtout si vous souhaitez la garder un certain temps. En revanche, à partir de 13 000 €, il n’est pas difficile de trouver des modèles affichant environ 100 000 km au compteur.. Et entre 15 000 et 20 000 €, le kilométrage est parfois faible – mais pas suspect… – pour l’âge. Ce qui, dans ce cas, devient assez intéressant.
Une présentation originale
Pour 15 000 €, vous pouvez réellement accéder à une voiture à la présentation soignée et originale. La console centrale remplie de petits boutons se démarque dans le monde numérique d’aujourd’hui, mais cela donne un certain charme à cette Lexus dont l’ergonomie n’est pas trop complexe pour les fonctions vitales. Par contre, côté multimédia, n’attendez rien et précipitez-vous sur l’achat d’un bon support smartphone pour gérer la navigation…
A conduire, la CT 200h reste dans le coup. A l’époque, son châssis semblait assez affûté, presque trop par rapport à son utilisation. De ce point de vue, la japonaise n’est donc pas dépassée. Et si ses 136 ch n’en font pas un éclair de guerre, la consommation contenue pour une compacte de 4,35 m est un déliceLe seul bémol au volant, ce sont les traditionnels à-coups du 4 cylindres lors des fortes accélérations, prix à payer pour la transmission de type CVT que le groupe Toyota utilise depuis près de trois décennies. Fiable comme l’enfer, cette transmission impose un côté légèrement bruyant, mais uniquement lors des accélérations. car à vitesse constante, le moteur se fait oublier.
Enfin, ne vous attendez pas à un accueil démesuré de la part de cette Lexus. Si les occupants de l’avant seront servis, les passagers de l’arrière ne pourront pas en dire autant, avec une banquette sur laquelle il peut y avoir un espace insuffisant pour les enfants plus âgés.
