« C’était trop dangereux de proposer d’autres épreuves »… Le dressage, seule discipline représentée en para-équitation
Le saut d’obstacles et le concours complet, deux disciplines olympiques, n’auront pas leurs homologues aux Jeux paralympiques de Paris 2024. La sécurité et le manque de concurrents sont les principales raisons invoquées.
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Personne n’a oublié les obstacles alignés à Versailles pour les épreuves équestres, véritables totems du patrimoine français et parisien. Pourtant, ils ne seront pas du rendez-vous retour des Jeux paralympiques de Paris 2024, et pour cause : seul le para-dressage a gagné sa place, et se déroulera du mardi 3 au samedi 7 septembre dans le majestueux parc du château. Mais pourquoi le para-CSO (compétition de saut d’obstacles) ou le para-CCE (concours équestre complet, avec cross, saut d’obstacles et dressage) ne sont-ils pas au programme ?
Les para-adresseurs sont répartis en cinq grades en fonction de leur handicap. Plus le chiffre est bas, plus le handicap est sévère (du grade I au grade V). Le para-adressage inclut ainsi différents handicaps physiques et la cécité.
« La FEI (Fédération Equestre Internationale) on nous a toujours dit qu’il était trop dangereux de proposer d’autres tests »regrets Fanny Delaval, directrice technique nationale (DTN) du para-dressage. Avec un animal comme le cheval, le risque de chute est élevé, et naturellement plus encore sur un parcours de saut d’obstacles ou de cross. « C’est vrai qu’il y a un risque plus élevé d’accidents et de problèmes en cas de chute »elle concède, même si elle regrette le « « réponses politiquement correctes » de la FEI, qui ne revendique officiellement que le manque de représentativité.
Pour être éligibles, les événements doivent : « être pratiqué par un minimum de 30 fédérations nationales issues d’au moins quatre groupes géographiques (sur huit au total dans le monde) avec une participation totale d’au moins 10 000 athlètes »conformément aux règlements de la FEI. « JEIl n’y a pas assez de pays qui pratiquent le para-OSC »confirme Fanny Delaval. Pourtant, jusqu’en 2016, il avait son circuit de compétition en France, contrairement au para-CCE. Pas de quoi figurer au programme paralympique jusqu’à aujourd’hui. A défaut de voir les chevaux sauter, on les verra donc danser.