La CGT, qui soutient Loan Léton, a appelé à la mobilisation devant l’entreprise ce vendredi 18 octobre. Le syndicat dénonce des pratiques managériales répressives et une volonté d’étouffer toute forme de critique interne. » Le turnover est très élevé chez Concentrix. Deux tiers des salariés ne reviennent pas après un an », précise-t-il, avant de mentionner « les 10% de salariés en arrêt maladie jusqu’à la fin de l’année « , Et » les 20% d’absentéisme « .
L’affaire GIF surprend dans un climat social tendu chez Concentrix Compiègne. Depuis mars, certains salariés sont en grève illimitée. Certains salariés réclament de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire. Loan Léton a participé à ce mouvement, ce qui, selon la CGT, pourrait expliquer la sévérité de la sanction à son encontre. L’entreprise explique que « contrairement à ce qui a été affirmé par certaines organisations syndicales, ces licenciements ne sont en aucun cas liés aux motifs évoqués « .
Le syndicat évoque également deux autres cas de licenciements jugés abusifs. Un employé aurait été licencié pour une tenue jugée « indécent et vulgaire » : un jean et un t-shirt révélant « un centimètre de peau », selon Belinda Hafir. Une autre aurait été licenciée pour avoir choisi son bureau.
Manon Mathieu, élue CGT, établit un lien entre ces licenciements et une enquête sur les risques psycho-sociaux menée dans l’entreprise. » Ils ont accepté de témoigner et tous les trois ont ensuite été licenciés pour des raisons complètement bizarres. Nous trouvons une étrange coïncidence que ces trois personnes, qui ont témoigné pour dire qu’il y avait des risques psycho-sociaux dans l’entreprise, se retrouvent aujourd’hui licenciées pour des raisons que nous n’avions pas anticipées. jamais vu auparavant », souligne-t-elle.
Loan Léton, soutenu par ses parents et le syndicat, entend contester son licenciement devant les prud’hommes.