«C’est une première», déclare Philippe Verbeke.

Une journée de mobilisation syndicale internationale se déroule vendredi 13 septembre chez Arcelor Mittal, le géant mondial de l’acier. « C’est une première », a salué sur France Culture le coordinateur du mouvement pour la CGT en France, Philippe Verbeke. L’appel à la grève concerne toutes les filiales du groupe dans le monde, « en Espagne, en Italie, en Pologne, au Brésil, en Afrique du Sud ou même au Canada »s’enthousiasme le représentant syndical.

Les syndicats du groupe, réunis au sein d’une confédération internationale, ont choisi ce vendredi 13 septembre de dénoncer toutes les conditions de sécurité et de travail qui, selon eux, ne font qu’empirer dans les usines du groupe. « L’explosion dans la mine du groupe au Kazakhstan (Mine de charbon de Kostenko)qui a fait 46 morts »en octobre 2023. « Nous partagions tous le constat que les conditions ne s’amélioraient pas dans le groupe, que ce soit dans la sidérurgie ou dans les mines. »souligne l’élu. « C’est le résultat d’un sous-investissement dans l’appareil de production, et c’est pourquoi il a été décidé à ce moment-là d’organiser une journée d’action mondiale au sein du groupe. » Les syndicats demandent donc à la direction de « réinvestir dans la sécurité et les conditions de travail des salariés ».

En France, 15 000 salariés sont appelés à faire grève pendant au moins deux heures ce vendredi.